Publié le 30 Septembre 2015

L’Agrion de l’Oise sera présent du 8 au 11 octobre à l’Université de Technologie de Compiègne pour la Fête de la Science.

Les thèmes majeurs de la Fête de la Science 2015 sont :

  • le changement climatique à quelques semaines de la COP21 (Conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Paris - du 30 novembre au 11 décembre 2015) et
  • la lumière dans le cadre de l’Année de la Lumière en France 2015.

On se souviendra de l’exposition "Lumière d'insectes" que notre association avait présentée en février sous le label Année Lumière 2015 au Musée de la Mémoire des Murs de Verneuil-en-Halatte.

L’Agrion de l’Oise a pu sans problème s’emparer de ces thèmes.

L'Agrion de l'Oise fait la fête aux insectes et à la Science

Il propose une exposition de posters :

« Les insectes, quel futur pour l'homme ? »

En effet le changement climatique, mais aussi la globalisation, nous inquiètent. L’élévation de la température, les échanges internationaux, sont en partie à la source de l’apparition et l’extension d’insectes invasifs, susceptibles de ravager la végétation, cultures agricoles, arbres et forêts (pyrale du buis, chenille processionnaire, mouche du fruit,…) ou d’être vecteurs de maladies dues à des agents infectieux : virus, bactéries, parasites, … (moustiques, poux, puces, punaises,…).

frelon asiatique  ©Roger Puff

frelon asiatique ©Roger Puff

Il sera également question des risques qui pèsent sur les abeilles, menacées notamment par le varroa, le frelon asiatique et les pesticides utilisés pour éradiquer les ravageurs.

Mais les insectes ne sont pas que menaces, ils sont aussi les outils du bio-contrôle pour la protection des cultures (auxiliaires tels que micro-hyménoptères, coccinelles, …), la nourriture du futur (entomophagie) et la source de substances nouvelles (bio-raffinerie –avec le projet DESIRABLE financé par l’Agence nationale de la Recherche - ou développement de molécules pharmaceutiques et de vaccins), sans oublier le biomimétisme (appelé aussi bioinspiration pour le développement de nouveaux produits ou procédés), donc porteurs de R&D, d’innovation et de développement économique.

L'Agrion de l'Oise fait la fête aux insectes et à la Science

Mais ce n’est pas tout, à l’invitation de l’Agrion de l’Oise, Serge Berthier, prononcera une conférence sur le thème de la lumière en relation dans ses relations avec les insectes.

Professeur à l'Université Paris Diderot, Serge Berthier enseigne notamment l'électromagnétisme et la physique des lasers. Chercheur passionné par les structures biologiques, la couleur et le biomimétisme, il anime l’équipe « Milieux désordonnés multi-échelle : bio photonique, couleur » de l’Institut de Nanosciences de Paris. Il est également membre de la chaire de Nanotechnologie UNESCO-UNISA (Université d’Afrique du Sud, Le Cap). Il est auteur de l’ouvrage « Photonique des Morphos », première étude quasi exhaustive, des structures fines de ce genre de papillons et des propriétés optiques et colorimétriques qu’ils génèrent.

Sa conférence « Les insectes et la lumière » aura lieu

Samedi 10 Octobre 2015 à 15h au Centre Pierre Guillaumat de l’UTC

L'Agrion de l'Oise fait la fête aux insectes et à la Science

Les liens entre lumière et insectes, comme avec tous les organismes vivants, sont complexes. La lumière est essentielle à la vie, mais peut aussi s’avérer dangereuse, voire mortelle. Pour gérer ces échanges électromagnétiques entre l’extérieur et l’organisme, la nature a développé aux interfaces (ailes et cuticule) des structures adaptées aux différentes contraintes. Dans le domaine de l’optique, ces structures, qualifiées de photoniques, donnent lieu à de magnifiques effets colorés. Serge Berthier commencera donc à présenter et à illustrer les « insectes-couleurs » et les différentes structures générant ces effets. Il traitera ensuite des échanges lumineux d’un point de vue plus énergétiques, en commençant par la lumière entrante, c'est-à-dire de l’insecte capteur d’énergie solaire. Comment est optimisée l’absorption, comment il évite la surchauffe…Dans une troisième partie, il abordera la lumière sortante ou l’insecte LED. Par fluorescence ou bioluminescence de nombreux insectes émettent de la lumière et ont beaucoup à nous apprendre sur son extraction ! En toute occasion, des pistes ou des réalisations bio inspirées seront présentées.

Mais L’Agrion de l’Oise a également tissé des liens avec le CEEBIOS (Centre européen d’excellence en biomimétisme de Senlis) et il suivra Serge Berthier qui prononcera une deuxième conférence à Senlis le même jour.

« Les structures photoniques dans la gestion des flux électromagnétiques des insectes »

Samedi 10 octobre à 18h30 au CEEBIOS.

L'Agrion de l'Oise fait la fête aux insectes et à la Science

Après une courte présentation de l’activité de son équipe « Biomimétismes » de l’INSP, Serge Berthier présentera deux exemples de structures naturelles intervenant directement dans la gestion des flux énergétiques par les insectes.

Le premier concerne l’auto-régulation de l’émissivité du « capteur » papillon. Les insectes sont des organismes poikilothermiques qui doivent assurer en partie de manière exogène leur approvisionnement énergétique, principalement en captant l’énergie solaire. Chez les lépidoptères en particulier, cela est assuré majoritairement par les ailes qui jouent le rôle de trakers et de concentrateur chez les insectes clairs ou d’absorbeur sélectifs chez les sombres. C’est une stratégie dangereuse car ils doivent à l’inverse éviter l’hyperthermie (au delà de 40°) qui leur serait fatal. Un dispositif qui allie structure photonique absorbante et matériau émissif leur permet de moduler automatiquement leur émissivité qui augmente quand le papillon est trop chaud et diminue lorsqu’il est trop froid, le maintenant ainsi dans une fourchette de température viable.

Le second traite de l’extraction de lumière d’un milieu haut indice vers un milieu bas indice, généralement fortement limité par la réflexion totale à l’interface. Il s’agit d’un problème particulièrement important dans les LED par exemple ou l’indice de l’émetteur est élevé. Il montrera comment de nombreux insectes émetteurs de lumière (par fluorescence ou bioluminescences) sont parvenus à tourner ce problème et à optimiser leur émission à l’aide de structures photoniques de surface, généralement multi-échelles.

La conférence se terminera par une brève présentation de quelques travaux en cours sur les structures anti-abrasion développées par des organismes fouisseurs comme la golden mole « Chysachloris leucorhina » ou le lézard des sables «Scincus scincus » par exemple. Le transfert de telles structures sur nos capteurs pourraient permettre de protéger leur surface des agressions du sable en milieu désertique.

Photos Berthier/INSP

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Publié le 24 Septembre 2015

Des mouches, des puces et des abeilles au Familistère

J’ai eu récemment l’occasion de visiter le très intéressant Familistère à Guise dans l’Aisne.

Son créateur Jean-Baptiste André Godin (1817-1888) - vous connaissez tous bien le poêle Godin - y a mis en application avec succès les idées utopistes de Fourier. J’ai retenu de cette visite qu’il portait des principes que l’on chérit toujours aujourd’hui : le droit à l’air pur, à l’eau courante (bien évidemment non polluée), à la lumière, à l’espace. Précurseur en lançant dès 1858 la construction de bâtiments d’habitation à proximité de son usine, il a voulu que tous ses ouvriers en bénéficient, alors qu’à l’époque la condition ouvrière c’était plutôt Germinal, roman que Zola ne publiera qu’en 1885.

Il écrit dans son ouvrage Solutions sociales paru en 1871.

"L’air est un des principaux éléments que la Nature donne à l’homme pour l’entretien de son existence ; c’est un aliment de tous les instants […]. Il est donc du plus grand intérêt que l’architecture fasse concourir toutes les dispositions de l’habitation pour tirer de l’air le parti le plus utile à la santé."

Des mouches, des puces et des abeilles au Familistère

Les espaces verts autour des bâtiments contribuent à son assainissement. La conception du système de ventilation naturelle du palais social assure le rafraichissement de l’air en été et son réchauffement en hiver. On pourrait ici faire l’analogie avec la termitière à laquelle l’économie bleue pense aujourd’hui pour construire des immeubles plus économes en énergie. La couverture vitrée des cours intérieures joue le rôle de serre pour réchauffer l’air en hiver.

Des mouches, des puces et des abeilles au Familistère

Je retiens plutôt pour ma chronique - consacrée bien sûr aux insectes- le chapitre « L’air : absence d’insectes ».

"La rareté des insectes est peut-être un véritable signe de l’état de salubrité du Familistère ; dans tous les cas, c’est un motif de tranquillité de plus à ajouter aux avantages de l’habitation, et à signaler en faveur des sociétaire du Palais.

Qui ne sait combien sont gênantes, dans la plus grande partie des maisons ouvrières, et particulièrement à la campagne, ces quantités innombrables de mouches dont les logements sont remplis ?"

Des mouches, des puces et des abeilles au Familistère

"C’est qu’aux abords de ces maisons les eaux croupissantes, les matières en décomposition, les tas d’ordures, sont des foyers où se développent les larves dont éclosent les insectes. Rien de pareil ne peut se produire au Familistère ; aussi les mouches y sont elles très rares, et même, pendant plusieurs années, en ont-elles été complètement absentes."

Ces quelques photos de mouches plutôt solidaires ne donneront qu’une vague idée de la prolifération évitée dans ces constructions.

Des mouches, des puces et des abeilles au Familistère

"Mais un fait bien propre à faire saisir les avantages de l’habitation unitaire, pour l’application des moyens de destruction des insectes, c’est l’absence de puces au familistère, chez une population à peine sortie de la misère. "

Je n'ai pas plus de photos de puces à vous proposer qu de termites, dommage.

Effectivement en vivant dans des logements mono-familles tenus en état de propreté et d’aération parfaite, on évite la prolifération de vermine. Godin d’ailleurs indique que la seule invasion de puces connues l’a été dans les dortoirs consacrés aux ouvriers célibataires. Il a suffi de mélanger du coaltar et de la sciure de bois pour en faire une poudre qu’on dispersait la nuit sur les sols et dans les gaines de ventilation et qu’on balayait au matin.

Des mouches, des puces et des abeilles au Familistère

"Cette opération si simple, et qui suffit pour faire disparaitre, en quelques jours, jusqu’au dernier de ces insectes ennemis du repos de l’homme […]"

Point n’est besoin comme dans la fable de La Fontaine d’invoquer les dieux pour qu’ils vous prêtent leur foudre et leur massue. Un bon goudron de houille suffit, mais il devient difficile de s’en procurer.

Des mouches, des puces et des abeilles au Familistère

Mais plutôt que le curatif, Godin préférait les solutions préventives :

"Comme il est infiniment plus simple de prévenir le mal que d’y porter remède, on n’attend plus au Familistère que le repos des travailleurs soit troublé par des insectes gênants pour interdire à ces derniers l’entrée du Palais. L’invasion de la vermine y est donc paralysée par des moyens d’assainissement employés en vue de l’hygiène générale, l’influence de ces moyens eux-mêmes, sur la santé publique, semble prouver que les maladies épidémiques ou contagieuses sont moins accessibles au Familistère qu’elles ne le sont dans les habitations de la ville."

Des mouches, des puces et des abeilles au Familistère

Malheureusement Godin ne traite pas des moustiques et des frelons, qui aujourd’hui mobilisent nos quotidiens. Sans doute ces trublions ne posaient-ils pas problème en ce temps-là.

Au fait savez-vous que la ruche a été un temps la marque moulée dans la fonte des poêles Godin ? Le drapeau de l’Harmonie en était aussi marqué. La ruche était symbole de la solidarité que l’on mettait en œuvre dans le Familistère.

Des mouches, des puces et des abeilles au Familistère

La ruche a été l’emblème de l’habitat social, notamment avec la cité-jardin La Ruche construite en 1891-1893 par l’architecte Georges Guyon à La Plaine Saint-Denis. La Ruche est aussi un lieu de résidence et de travail pour les artistes à Montparnasse inauguré en 1902, qui recyclait un pavillon octogonal construit par Gustave Eiffel pour l’Exposition Universelle de 1900. Ce qui n’a cependant pas conduit les abeilles à se lancer dans la construction de cellules à 8 côtés. La ruche symbolise aujourd’hui encore l’économie sociale et solidaire.

Photos R.Puff

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Publié le 12 Septembre 2015

Jules Michelet
Jules Michelet

Dans un ouvrage de 1857 intitulé tout simplement "L’Insecte", le grand historien Jules Michelet (1798-1874) s’intéresse à l’entomologie et à l’art, tout particulièrement dans le chapitre "De la rénovation de nos arts par l’étude de l’insecte". L’image ci-contre est un extrait d’un portrait peint par Thomas Couture, cher aux habitants de Senlis où il est né en 1815.

"Les arts proprement dits, les beaux arts, profiteraient encore plus que l’industrie de l’étude des insectes. L’orfèvre, le lapidaire, feront bien de leur donner des modèles et des leçons".

C’est ce que n’ont pas manqué de faire les artistes du tournant du 20ème siècle avec l’Art Nouveau, il n’y a qu’à voir les bijoux femme-libellule ou femme-papillon de René Lalique. Je vous conseille de visiter un jour le Musée Lalique à Wingen-sur-Moder en Alsace, vous y verrez des merveilles.

Le taon d’un regard ©Philippe_Delmer

Le taon d’un regard ©Philippe_Delmer

Michelet poursuit : "Les insectes mous, les mouches, ont spécialement dans leurs yeux des iris vraiment magiques, près desquels aucun écrin ne soutient la comparaison. "

Plus loin il s’intéresse aux coléoptères :

Les bousiers ©Roger_Puff

Les bousiers ©Roger_Puff

"Le bousier, lourd insecte noir à le regarder par le dos, offre au ventre un sombre saphir, comme on n’en a jamais vu dans la couronne des rois. "

Un saphir dans la main ©Roger_Puff

Un saphir dans la main ©Roger_Puff

J’ai essayé de vérifier cela lors de ma dernière ballade en forêt. En voici un dans ma main, il gigotait hardiment, ayant hâte de se remettre sur ses six pattes et j’ai eu bien du mal à le photographier convenablement. Rassurez-vous, ce n’est pas l’un des partenaires de la photo du petit couple prise en Normandie il y a deux ans … Celui-ci est reparti gaillardement vers son destin.

Je change momentanément d’auteurs, mais reste au bousier, qui porte aussi escarbot pour nom, plus très usité aujourd’hui. Jean de La Fontaine nous a conté la fable de l’Aigle et l’Escarbot, souvenez-vous. Mais j’ai autre chose, "La Pharmacopée Universelle contenant toutes les Compositions de Pharmacie" de Nicolas Lemery, de l’Académie Royale des Sciences, Docteur en Médecine, ouvrage daté de 1764, qui nous propose un onguent Unguentum Scarabeorum :

Bon pour les rhumatismes ©Roger_Puff

Bon pour les rhumatismes ©Roger_Puff

"On amassera des escarbots, qu’on appelle fouille-merdes, quand ils sont dans leur vigueur, on les écrasera bien dans un mortier, & on les mêlera avec de l’huile de laurier, on mettra le mélange dans un pot qu’on bouchera exactement, & on le laissera en digestion pendant un mois, etc."

Cet onguent est paraît-il excellent pour les rhumatismes. Il va falloir que je pense à en préparer un plein pot. Donc comme vous pouvez le constater, le bousier inspire non seulement l’artiste, mais aussi le pharmacien.

Revenons à Michelet : il évoque à présent le scarabée de l’Egypte « vivante émeraude, mais tellement supérieur à cette pierre par la gravité, l’opulence, la magie du reflet. »

J’ai bien vu un carabe doré sur un chemin des Vosges cet été, mais sa vivacité ne m’a pas permis d’en faire une photo correcte. J’ai honte. Il devient rare sur nos chemins ce scarabée rapide.

carabe chagriné ©Hubert_Carpentier

carabe chagriné ©Hubert_Carpentier

En revanche, je vous propose ce beau carabe chagriné, bien moins chatoyant évidemment, mais dont les élytres me font penser à un tableau de Pierre Soulages.

"Le hanneton, rude et prosaïque au premier aspect, promet peu. Cependant son aile écailleuse, mise au foyer d’un microscope, bien éclairé en dessous du petit miroir, et vue ainsi par transparence, offre une noble étoffe d’hiver, feuille morte, où serpentent des veines d’un très beau brun. […] Mirage étrange ! Toute cette fête de lumière, c’était l’aile d’un hanneton ! "

Je n’ai pas voulu arracher l’aile fine sous l’élytre d’un pauvre hanneton, aujourd’hui bien rare d’ailleurs, pour l’observer sous l’œilleton du microscope et vérifier les dires de Michelet. Plutôt l’admirer vivant même terne, il est trop mignon. Il faudra en reparler.

Pour Michelet il faut s’inspirer de l’insecte non seulement pour les bijoux mais aussi pour les tissus.

Mosaïque de coléoptères - Insectarium de Montréal 2014 ©Roger_Puff

Mosaïque de coléoptères - Insectarium de Montréal 2014 ©Roger_Puff

"La Nature, qui est une femme, lui dira que pour parer ses sœurs, au tissu doux, léger, de l’ancien cachemire, il faut inscrire, non pas les tours de Notre-Dame, mais cent créatures charmantes, - si vous voulez, ce petit prodige, si commun, de la cicindèle, où tous les genres sont mêlés ; - moins que cela, le scarabée de pourpre glorifié dans son lis ; - ou la verte chrysomèle, que ce matin j’ai trouvé sensuellement blottie au fond d’une rose ."

Vert et Jaune ©Thierry_Marbach

Vert et Jaune ©Thierry_Marbach

Plutôt que de la chrysomèle, ne serait-ce pas plutôt du hanneton des roses, la cétoine dorée, superbe émeraude, dont l’historien veut nous parler ? Je vous en propose une, mais dans une autre fleur.

"je vais" dit la cicindèle ©Philippe_Delmer

"je vais" dit la cicindèle ©Philippe_Delmer

Pas évident de trouver des photos de certains coléoptères trop rapides ou devenus rares. Par chance, Philippe a photographié une cicindèle, ce rapide insecte chasseur coureur des sables, pas plus évident à prendre au filet (voyez ce qu’en dit son grand spécialiste, l’écrivain Ernst Jünger dans son livre Chasses subtiles), qu’à photographier. Un récent article disait que la cicindèle était "l’animal le plus rapide du monde, rapporté à sa taille". Rapporté à la taille d'un homme, la cicindèle foncerait à 700 km/h. Usain Bolt n’a qu’à bien se tenir. Philippe a pu la photographier fuyant, ...

"je viens" dit la cicindèle ©Philippe_Delmer

"je viens" dit la cicindèle ©Philippe_Delmer

Mais, me dit-il, l’insecte est curieux et revient sur ses pas voir qui peut bien tant s’intéresser à lui. D’où la deuxième photo. Bien vu !

Cependant Michelet de conclure :

"Est-ce à dire qu’il faille copier ? Point du tout. Ces êtres vivants, et dans leur robe d’amour, par cela seul ont une grâce, je dirai une auréole animé, qu’on ne traduit pas. Il faut les aimer seulement, les contempler, s’en inspirer, en tirer des formes idéale, et des iris tout nouveaux, de surprenants bouquets de fleurs… "

On est en en plein dans le biomimétisme, mais fallait-il le préciser ?

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Publié le 1 Septembre 2015

Dans le cadre de ses réunions trimestrielles, l'Agrion de l'Oise vous propose une présentation de la protection biologique intégrée

mercredi 9 septembre

à 20h salle Salomon de Brosse

à Verneuil-en-Halatte.

Un agriculteur pratiquant une agriculture respectueuse de l'environnement, faisant entre autres appel à des insectes pour la protection des cultures, nous fera part de son expérience.

Ce sera aussi l'occasion de faire le point sur le fonctionnement de notre association.

Les insectes et la protection biologique intégrée

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