Publié le 20 Novembre 2017

Le concert "Notes d'insectes" : 3ème édition, du classique à la variété

« Notes d’Insectes - du classique à la variété »

Création de "Suite d’insectes", œuvre pour clarinette et piano

de la jeune compositrice canadienne, Gene Emerson

Gene Emerson à l'Abbaye royale du Moncel (juillet 2017) ©lagriondeloise

Gene Emerson à l'Abbaye royale du Moncel (juillet 2017) ©lagriondeloise

Dans le cadre de ses actions et pour la 3ème année consécutive, L’Agrion de l’Oise présente un concert sur le thème des insectes, qui se tiendra le dimanche 10 décembre 2017 à 16h30 dans le cadre prestigieux de l’Abbaye royale du Moncel (Pontpoint). Cette année, l’association propose, à côté d’œuvres du répertoire classique, la création en France, et même en Europe, de l’œuvre "Suite d’insectes" de la jeune compositrice canadienne Gene Emerson. Des œuvres de variétés figurent également au programme de cette 3ème édition.

Au programme de la 3ème édition 2017 du Concert « Notes d’Insectes »

Après le succès rencontré par les deux premières éditions en 2015 et 2016, L’Agrion de l’Oise renouvelle cette manifestation dans le cadre de l’Abbaye royale du Moncel. Après le violon et la flute en 2015, le saxophone en 2016, ce sera cette année la clarinette avec en soliste Anne Leforestier, accompagnée par Christophe Chauvet.

L’idée est en effet de renouveler les interprètes et les instruments pour donner un nouvel intérêt chaque année, en maintenant le thème de l’insecte particulièrement original et rarement exploité. Tout le monde connait le Vol du Bourdon de Nicolaï Rimski-Korsakov, mais il faut savoir que le répertoire dédié aux insectes reste à ce jour plutôt réduit. Il y a certainement encore des trouvailles à faire et ceci représente un challenge tant pour l’organisateur que pour les interprètes. Il est d’ailleurs envisagé pour l’avenir avec la notoriété escomptée de faire appel à de jeunes compositeurs de talent pour la création d’œuvres nouvelles afin d’enrichir un répertoire classique encore trop rare. Des contacts positifs avec un jeune compositeur français ont été pris en ce sens.

Les partenaires de cette manifestation sont la Région Hauts-de-France, le Conseil départemental de l’Oise, la Communauté de Communes Pays d’Oise et Halatte, ainsi que le Crédit Mutuel Nord-Europe. La ville de Verneuil-en-Halatte apporte un soutien logistique.

Réservation conseillée

Tarif 10 €, gratuit pour les moins de 12 ans.

Page Facebook https://www.facebook.com/lagriondeloise/?fref=ts

Site Internet http://lagriondeloise.over-blog.com/

Contact :   lagriondeloise@orange.fr  tél : 06 25 00 21 26

Adresse postale : c/o CCPOH 1, rue d’Halatte – BP 20255 – 60722 PONT-SAINTE-MAXENCE

Gene Emerson et Christophe Chauvet à l’Abbaye royale du Moncel (juillet 2017) ©lagriondeloise

Gene Emerson et Christophe Chauvet à l’Abbaye royale du Moncel (juillet 2017) ©lagriondeloise

La base du concert « Notes d’Insectes » est la musique classique vocale et instrumentale, du baroque au moderne, avec des œuvres et des artistes de grande qualité et un grand souci d’éclectisme.

La direction artistique est, comme les années précédentes, assurée par Christophe Chauvet, qui accompagne également les solistes au piano et donnera des pièces pour piano seul de Cécile Chaminade et de Raoul Pugno. A noter que deux élèves de Christophe Chauvet se produiront chacun dans une pièce.

Diplômé des CRD de Bourges et d’Aulnay-sous-Bois, de l’Ecole Normale de Musique de Paris et de l’Université Paris IV Sorbonne, Christophe Chauvet est Prix de la Ville de Paris et lauréat du Tournoi International de Musique de Rome. Il mène de front une double activité de musicien (pianiste accompagnateur et chef du Chœur et Orchestre de Chambre de Senlis), et de pédagogue (professeur de piano et chef d'établissement d’un conservatoire du Val d’Oise). 

Après Insektarium de Rued Langaard pour piano en 2015 et Insectarium de Jean Françaix pour clavecin en 2016, la pièce emblématique du concert 2017 sera Suite of Insects, pour clarinette et piano, de la jeune compositrice canadienne Gene Emerson. Cette pièce n’a à ce jour jamais été jouée en Europe. La compositrice, qui est venue sur place en juillet, est très heureuse que sa musique soit jouée en France.

Gene Emerson (née le 30 août 1997) est une compositrice et une pianiste canadienne d'origine chinoise, habitant Vancouver. Elle a étudié le piano dès l'âge de 4 ans et fait ses premières compositions à 11 ans. Elle a donné elle-même cette pièce au Canada, aux Etats-Unis, en Amérique du Sud et en Chine. Elle a suivi en juillet 2017 la formation composition de la Schola Cantorum à Paris. Parallèlement elle suit des études de physique nucléaire au Canada.

La pièce Suite of Insects de Gene Emerson sera jouée au piano par Christophe Chauvet et à la clarinette par la soliste Anne Leforestier, qui interprètera d’autres pièces pour clarinette seule, notamment Trois sonatines Insecta d’Octave Juste, en solo ou avec ses élèves et ceux de Martine Magdeleine pour former un ensemble de 16 clarinettistes.

Titulaire du Diplôme d’État de professeur de clarinette, Anne Leforestier débute par l’étude du piano avant de se diriger vers la clarinette. Elle obtient alors au Conservatoire de Caen des premiers prix en Clarinette, Formation Musicale et Musique de Chambre (avec Félicitations du Jury). Par la suite elle obtient un Premier Prix de clarinette et le Diplôme d’Études Musicales au CNR de Paris (classe de Richard Vieille et Franck Amet), avant de se perfectionner au Conservatoire de Versailles auprès de Philippe Cuper. Parallèlement, elle intègre au CNR de Paris le Département de Formation aux Métiers d’Orchestre, dirigé notamment par Georges Prêtre, et la classe de Musique de Chambre de Paul Meyer et Eric Le Sage. Elle enseigne également aux Conservatoires de Taverny, Chantilly et Nogent sur Oise et fait partie de l’équipe pédagogique du Ménestrel de Chantilly.

Elle était interprète cet été au Festival off d’Avignon dans la pièce "Olympia ou la mécanique des sentiments" mise en scène par William Mesguich.

 

La partie vocale classique sera assurée par la jeune soprano Faustine Picco, originaire de Verneuil-en-Halatte dans un répertoire multilingue, avec des mélodies d’Emmanuel Chabrier, Jules Massenet, Hugo Wolf et un chant populaire sud-américain.

Instrumentiste depuis son enfance (flûte à bec et piano), Faustine Picco intègre la maîtrise des Maisons d'Education de la Légion d'Honneur puis son ensemble vocal dont elle sera soliste jusqu'à l'obtention de son baccalauréat. Après son passage au département de musique baroque du CRR de Boulogne-Billancourt dans la classe de flûte à bec de Michelle Tellier, elle entre à la Schola Cantorum en chant lyrique pour bénéficier de l'enseignement de Jacqueline Bonnardot. Faustine obtient le DEM de chant lyrique du CRR de Versailles en 2016 et est aujourd'hui en cycle supérieur de chant lyrique dans la classe de Daniel Bonnardot à la Schola Cantorum

 

Cette année, une nouveauté, des œuvres de variété chantées par "A Croche Chœur", chorale à quatre voix dirigée par Martine Magdeleine, ouvrent "Notes d’Insectes" au monde de la chanson (Charles Trenet, Georges Brassens, Henri Salvador ; Yves Duteil, Richard Gotainer,  …).

A Croche Choeur dirigée par Martine Magdeleine ©lagriondeloise

A Croche Choeur dirigée par Martine Magdeleine ©lagriondeloise

"A Croche Chœur", qui compte à ce jour environ 30 choristes sous la direction de Martine Magdeleine, s’est constituée en 2014 à l’occasion de la création d’un spectacle musical "Aux Racines de l’Amour". Elle se produit régulièrement à travers notre région pour diverses occasions. Son répertoire polyphonique est essentiellement axé sur la Variété française

Après l'obtention de son prix en classe de clarinette au CNR de Versailles en 1979, Martine Magdeleine s'oriente parallèlement à la direction de chœur d'enfants et d'adultes en participant à des stages avec des personnes de renom comme Scott Alan Prouty, Pascal Baudrillard, Michel Jakobiec, Eric Trémolière, Claire Marchand. Actuellement elle dirige un chœur d'enfants au Conservatoire de Nogent-sur-Oise, un chœur d'adultes aux Ageux, et enseigne la clarinette à l’école de musique de Montataire.

 

Cette année encore il est fait appel à Annie Dauny, récitante, pour quelques intermèdes littéraires avec des textes entre autres de La Bruyère et d’un entomologiste (d’une famille originaire de l’Oise).

Formée à la lecture à haute voix par Mireille Guerre, comédienne et metteur en scène, Théâtre des Bernardines à Marseille et par Marc Roger, lecteur public. A créé en 2004 l'association Les Histoires d'Annido, qui intervient lors d’événements culturels en Picardie et en Ile de France. Partenaire du service éducatif du Château de Chantilly pour la réalisation de balades contées auprès d’un public scolaire.

Annie Dauny à l'occasion de "Notes d'Insectes 2016" ©Bernard Flament / lagriondeloise

La présentation des artistes, des compositeurs et des œuvres sera assurée comme les années précédentes par Roger Puff, président de l’Agrion de l’Oise, qui donnera en regard des pièces l’éclairage entomologique correspondant aux insectes évoqués dans les œuvres

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Publié le 17 Novembre 2017

En me promenant en forêt de Halatte, j’aime à observer le travail des bouviers, ces modestes insectes dans leur livrée noire aux beaux reflets bleu métallique. Ils s’affairent dans le crottin des chevaux qui fréquentent nos belles allées. Chevaux de course à l’entrainement ou chevaux de ballade, sans oublier la chasse à courre tant décriée, ils sont nombreux et bien sûr laissent le fumet de leur crottin.

bousier © Philippe Delmer

bousier © Philippe Delmer

La fonction des bousiers est, comme on le sait depuis que Jean-Henri Fabre en a si bien parlé dans ses Souvenirs entomologiques, de faire rapidement disparaitre les restes de l’alimentation des animaux. Fabre étudiait ces insectes et leurs larves dans ce qu’il appelait des volières et leur fournissait du crottin qu’il faisait ramasser par des enfants du voisinage ou l’achetait à un voisin.

« Pour résoudre la question ardue de l'éducation de la larve, ma première tentative fut la construction d'une ample volière, avec sol artificiel de sable et provisions de bouche fréquemment renouvelées. Des Scarabées sacrés y furent introduits au nombre d'une vingtaine, en société de Copris, de Gymnopleures et Onthophages. Jamais expérience entomologique ne me valut autant de déboires. Le difficile était le renouvellement des vivres. Mon propriétaire avait écurie et cheval. Je gagnai la confiance du domestique, qui rit d'abord de mes projets, puis se laissa convaincre par la petite pièce blanche. Chaque déjeuner de mes bêtes me coûtait vingt-cinq centimes. Budget de bousier n'avait jamais sans doute atteint un pareil chiffre. Or, je vois encore, je verrai toujours Joseph qui, le matin, après le pansement du cheval, dressait un peu la tête par-dessus le mur mitoyen des deux jardins et, tout doucement, faisant porte-voix de la main, me criait : hé ! hé ! J'accourais recevoir un plein pot de crottin. La discrétion des deux parts était nécessaire, vous allez voir. Un jour le maître survient de fortune au moment de l'opération ; il s'imagine que tout son fumier déménage par-dessus le mur et que je détourne au profit de mes verveines et de mes narcisses ce qu'il réserve pour ses choux. Vainement j'essaie d'expliquer la chose : mes raisons paraissent plaisanteries. Joseph est houspillé, traité de ceci, traité de cela, et menacé d'être congédié s'il recommence. On se le tint pour dit. »

bousier  © Michel Huyvaert

bousier © Michel Huyvaert

Cet insecte coprophage est indispensable à nos écosystèmes.

 

Prenons ce passage de Wikipédia :

« Les bousiers jouent un rôle particulier dans l’agriculture : en enterrant ou en recyclant les excréments par leur digestion, ils accélèrent la formation d’engrais naturel et enrichissent le sol en matière organique et sels minéraux. Ils protègent aussi le bétail, notamment les ruminants, des possibles infections que les excréments, longtemps abandonnés à la putréfaction naturelle, pourraient propager par l’intermédiaire de parasites, comme les mouches. C’est pour cette raison que de nombreux pays ont introduit ces créatures au grand bénéfice de leur élevage. Dans les pays en voie de développement, les bousiers sont un facteur important de promotion de l’hygiène.

L'American Institute of Biological Sciences estime que les bousiers, en enterrant les déjections, font épargner environ 380 millions de dollars au secteur agroalimentaire des États-Unis. L’absence d’insectes coprophages endémiques capables de recycler les matières fécales d’animaux introduits en Australie a poussé le gouvernement australien à acclimater plusieurs espèces de bousiers. »

sur le dos, je fais le mort © Roger Puff

sur le dos, je fais le mort © Roger Puff

Il faut dire que comme cet insecte est assez lent, il est facile à observer. Il se met sur le dos quand il se sent menacé et fait le mort, ce qui permet d’admirer sa livrée.

Mais cet été j’ai constaté des tas de crottin étalé jonchés de dizaines de bousiers morts. Des hécatombes.

Lors d’une visite des marais de Sacy, notre guide Lucas Baliteau du CPIE, a insisté sur le fait que le bétail qui pâture dans le marais, équins et bovins, n’est pas vermifugé préventivement.

hécatombe © Roger Puff

hécatombe © Roger Puff

Voilà donc ce qui tue mes chers bousiers, le vermifuge des chevaux… Le problème est-il nouveau ? Une rapide enquête m’a montré que les éleveurs et propriétaires de chevaux sont informés depuis longtemps des dégâts faits par ces produits vétérinaires.

Mon moteur de recherche préféré m’a rapidement conduit à un article paru dans Libération du 3 mars 1999, titré :

« S.O.S. Bousiers. Des insectes coprophages meurent par la faute de traitements donnés au bétail »

La journaliste écrivait alors :

« Si les bousiers disparaissent, ça va être le bourbier. La perspective de l'extinction de ces insectes mangeurs d'excréments d'herbivores inquiète le Pr Jean-Pierre Lumaret, directeur du laboratoire de zoogéographie de l'université Paul-Valéry de Montpellier. Ce scientifique a d'ailleurs saisi le Conseil de l'Europe pour lui demander de faire respecter la convention de Berne de 1979 sur la conservation de la vie sauvage et des milieux naturels de l'Europe. Des experts ont été nommés et sont en train de préparer une recommandation pour le Conseil. »

Pas nouveau donc.

bousier © Michel Huyvaert

bousier © Michel Huyvaert

Le site Internet de l’Association loi 1901 pour l'aménagement d'un "Chemin du Philosophe" en forêt domaniale de Montmorency en parlait en 2009 :

« En me promenant en forêt, sur le Chemin du philosophe, je suis étonné par l’hécatombe de bousiers sur les crottins de chevaux. Ces petits scarabées remplissent la fonction de décomposer et de recycler des déchets organiques. Se tueraient-ils à la tâche ? Renseignements pris, cette mortalité est la conséquence, apparemment bien connue, de l’administration massive d’ivermectines, des vermifuges, au bétail à travers le monde entier depuis vingt ans. Sans doute d’autres insectes coprophages subissent le même sort. Ils ont pourtant tous un rôle essentiel dans les cycles alimentaires de la nature et pour l'équilibre des écosystèmes. Malheureusement pour eux, moins nobles dans nos imaginaires, ils sont moins médiatisés que les abeilles qui sont également menacées par les pharmacopées humaines. »

Un site professionnel « Techniques d’élevage » dans un article de septembre 2013 alertait les éleveurs :

« L’impact des vermifuges sur la faune sauvage en images »

On pouvait lire :

« Choisir le moment de la vermifugation, ne pas vermifuger à outrance, ne pas mettre l'animal au pré ou le sortir après vermifuge... des précautions inutiles ? Pas pour la faune sauvage. »

bousier © Roger Puff

bousier © Roger Puff

Il présentait des photos de crottin de chevaux vermifugés avec les bousiers décimés et écrivait :

« Les molécules d'un vermifuge vont tuer tous les insectes à proximité des fèces et à fortiori ceux qui vont disperser celles-ci. Un vermifuge, c'est pas automatique. Coprologie, program-mation, estimation, analyse des vermifuges nécessaires sont autant de réflexes qui réduisent la mortalité dans la faune sauvage. »

Des études ont été réalisées par les Haras nationaux sur l’impact des antiparasitaires sur les coprophages entre 2012 et 2014 dans la réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais. Une des conclusions :

« Par ailleurs, les pratiques montrent que les traitements, (notamment aux avermectines) sont trop fréquents et que le recours à un avis vétérinaire est rare avant le traitement. Cela pose divers problèmes : outre les effets sur la biodiversité, l’apparition de résistances, le non-respect de la règlementation sur la délivrance de médicaments, la perte de contrôle sur la diffusion des molécules toxiques dans l’environnement...en plus de coûts de prophylaxie probablement plus élevés que nécessaire pour les structures. » (travaux publiés à la 40ème Journée de Recherche équine en 2014 ; article du site mis à jour en juin 2017).

L’article recommandait la mise en œuvre de bonnes pratiques et proposait une fiche technique « vermifugation ».

 

bousier  © Philippe Delmer

bousier © Philippe Delmer

2017 : les propriétaires de chevaux n’auraient toujours pas compris le message. Et merdre ! comme disait le bon Roi Ubu ! Il n’y a pas que les abeilles qui dégustent ! Alors à quand une levée de boucliers pour la protection de nos bousiers et autres insectes coprophages ? Les mânes de Jean-Henri Fabre nous en saurons gré.

sur un champignon  © Philippe Delmer

sur un champignon © Philippe Delmer

Mon conseil : A moins d’être sûr du bidet, n’utilisez pas de crottin de cheval dans vos jardins, au risque de ravager toute la faune qui travaille sans relâche la terre pour vous : lombrics, collemboles, insectes… et le fumier de vache n’est sans doute pas plus sûr. Alors les engrais NPK ? bof …

 

N.B. L’ivermectine est une molécule apparentée aux avermectines (insecticides souvent utilisés à usage domestique comme appâts contre les fourmis) qui sont extraites d’une bactérie le Streptomyces avermitilis.

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Publié le 12 Novembre 2017

Attention

Nous avons été amenés à changer le lieu de notre conférence de mardi 14 novembre.

Elle ne sera pas donnée à Pontpoint comme annoncé.

mais à Verneuil-en-Halatte à 20h00

Salle Henriette d'Entragues / Salomon de Brosse

Merci de bien vouloir nous pardonner cette modification de dernière minute.

Attention au changement de lieu

Attention au changement de lieu

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