Ode à Jean-Henri Fabre

Publié le 7 Novembre 2020

Notre poète devant l'Harmas © Joël Tribhout

Notre poète devant l'Harmas © Joël Tribhout

On se souvient d’un bipède alerte,

Habitant une maison du nom de l’Harmas,

Il sillonnait la garrigue de sa haute silhouette,

Des premières lueurs au soleil le plus bas.

Jean-Henri Fabre était son nom,

Nous les insectes étions sa passion.

Toujours vêtu de noir,

Un chapeau de feutrine vissé sur la tête,

Il nous étudiait du regard,

Muni d’une loupe en guise de lunette.

La maison de l'Harmas © Joël Tribhout

La maison de l'Harmas © Joël Tribhout

Avec lui il n’y avait aucun danger,

De se retrouver disséqués, piqués, formolés,

Il était l’ami des petites bêtes,

Nous observer telle était sa quête.

Dans l’herbe allongé il découvrait,

Notre univers d’un œil étonné.

La mine de son crayon,

Dansait sur le papier Canson,

Notant, dessinant tous nos faits et mouvements,

Nous existions enfin aux yeux de ce savant.

Le jardin de l'Harmas © Joël Tribhout

Le jardin de l'Harmas © Joël Tribhout

C’était un véritable artiste,

Cet homme qu’on appelait Entomologiste.

Jean-Henri vous avez consacré votre vie,

Afin de nous donner place en librairie,

Nos rencontres furent des instants de plaisir,

Que vous avez relaté dans vos souvenirs.

On vous doit, nous les insectes,

Une reconnaissance à jamais éternelle,

Car aujourd’hui sur toute la planète,

On nous filme, expose et pixelle.

Joël Tribhout

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