Publié le 28 Juin 2020
Pour tout savoir du concours consultez le Règlement
Envoyez vos trois photos accompagnées du Bordereau d'envoi
à l'adresse suivante lagriondeloise@orange.fr
Association pour le développement d’une image objective de l’insecte auprès du grand public, par des actions de sensibilisation, d’information et de formation pour une meilleure connaissance de la biodiversité des insectes et de leurs interactions avec notre vie de tous les jours
Publié le 28 Juin 2020
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Publié le 20 Juin 2020
Voici une série de photos prises entre le 26 avril et le 4 mai dans le Quartier du Tremblay à Verneuil-en-Halatte.
Le premier insecte est un diptère, manifestement un syrphe. Mais lequel se demande Michel ? Après quelques recherches sur Internet et notamment sur le site sapoll.eu, nous avons trouvé qu'il devait s'agir de Myathropa florea, l'éristale des fleurs, ou encore le syrphe "tête de mort". Wikipedia nous dit que les dessins du mésonotum (thorax) évoquent plus ou moins une tête de mort, d'où ses noms anglais (Dead head fly) et allemand (Totenkopfschwebfliege). Ses larves se développent dans les cavités remplies d'eau stagnante, par exemple dans les vieux arbres.
Et voici un accouplement de punaises. Ce sont des corées marginées , Coreus marginatus.très communes en France. On les appelle aussi punaises brunes ou punaises des citrouilles...
Elle s'est posée sur la table de jardin bien ensoleillée. C'est une mouche bleue, Calliphora vomitoria. La femelle est attirée par la viande ou le poisson et y pond ses œufs. Vue de près elle est impressionnante, mais belle à la fois ! Question de goût...
A la lisière d'un bois, sur une branche, je vois, nous dit Michel, deux petits insectes (moins d'un centimètre), inconnus. Ils sont en accouplement, pas très beaux au premier abord. Un troisième individu, un autre prétendant, vient de temps en temps s'interposer dans leurs ébats. En position macro, ils ressemblent à des monstres préhistoriques, avec un casque très allongé et une épine triangulaire aplatie de chaque côté. Ce sont des cigales épineuses, Centrotus cornutus. Ces insectes font partie des membracides et on les appelle communément Demi-Diable.
A côté de nos demi-diables, un taupin prêt à décoller. Ce doit être Athous haemorrhoidales avec ses élytres brunes striées et sa tête et son thorax noirs.
Et voici un papillon de petite taille, moins de 15 mm qui lui aussi se chauffe au soleil. Ses découpes dans les ailes sont surprenantes, ce sont des lucarnes alaires translucides. Grâce au Musée des Papillons de Saint-Quentin, il a été identifié comme étant Thiris fenestrella, le Sphinx-pygmée. Sa chenille apprécierait les clématites.
Au retour de ma balade, nous dit encore Michel, je passe par un terrain engazonné laissé en jachère cette année. les fleurs sauvages y abondent. Une abeille sauvage visite toutes les fleurs de bouton d'or et se baigne dans le jaune du pollen. C'est une Osmie, sans doute Osmia cornuta, l'osmie cornue.
Voici une femelle d'azuré commun (Polyommatus icarus), le mâle est bleu-violet. On l'appelle aussi azuré de la bugrane.
Et voici une sauterelle juvénile. Elle ne fait pas 10 mm et elle est en équilibre entre les hautes herbes. Il s'agit de la Leptophye ponctuée (Leptophyes punctatissima) caractérisée par ses points noirs.
Mais dans la rubrique "Nécrologie", j'ai le regret de vous informer du dernier insecte, de la dernière sauterelle juvénile. En effet la grande faucheuse (épareuse) est passée le 12 mai pour raser de près cette prairie, qui a vu une partie de son biotope disparaitre. Supposons pour garder quelque espoir que les insectes volants ont pu s'échapper.
Ne fauchons que quand c'est nécessaire pour préserver la biodiversité autant que faire se peut et, de préférence, quand les insectes juvéniles ont suffisamment grandi pour vivre pleinement leur vie.
Publié le 13 Juin 2020
Allongé sur sa tendre verdure,
Je fais la cour à Dame nature.
Des dizaines d’Arthropodes habitants cette prairie,
Viennent m’offrir leur compagnie.
Autour de moi rien ne bouge,
Je suis attiré par un point rouge.
D’un brin d’herbe une Coccinelle s’envole,
Pour atterrir sur la crête de mon nez,
Jusqu’à la pointe de ce cap elle caracole,
Puis tel un parapente elle s’est élancée.
Une ravissante Anax Empereur,
S’approche tout près de mon cœur,
Je caresse les ailes de cette libellule,
Semblable à quatre étoffes de tulle,
L’Odonate en tremble de plaisir,
Je n’ai pas osé la dévêtir.
Une Epeire Diadème au corps soyeux,
Mais au tempérament fort audacieux,
Trottine sur mon bras broussailleux,
S’arrête et me charme de ses huit yeux.
En cette chaude journée tropicale,
Un papillon Flambé aux ailes de voilier,
Sur mon nez vient faire escale,
Il m’évente de ses quatre voiles écaillées.
Une colonie d’abeilles butineuses,
Les paniers chargés d’une récolte délicieuse,
Déposent dans le creux de ma main,
Ce jaune trésor pour un royal festin.
Venues du Luberon, un couple de cigales,
M’offrent un concert au son des cymbales,
Puis devant mes yeux écarquillés,
Elles se sont longuement aimées.
Sitôt ces notes dans le ciel évanouies,
Deux criquets bondissent des herbes folles,
Ils se posent sur mes épaules,
Offrant en stéréo à mes tympans une douce mélodie.
Une Mante religieuse altière et majestueuse,
A coincé une proie entre ces pattes ravisseuses,
Elle dépose cet amuse-bouche délicatement,
Au bord de mes lèvres et attend.
Deux Tipules sur une balançoire,
Flottent au vent tel un étendard,
Elle s’accouplent accrochées à leur perchoir,
Je m ‘approche et les touche du regard.
Sur la nature descend un léger voile noir,
Le chant des insectes s’est éteint.
Des notes estivales s’envolent de ma guitare,
C’est promis, je reviendrai demain.
Publié le 3 Juin 2020
Encore un article avec les photos d'insectes pendant le confinement de l'ami Michel. Pour informations il nous précise que c'est à Verneuil-en-Halatte dans le quartier du Tremblay, entre le 21 et le 27 avril.
Il faisait beau temps et les insectes n'étaient pas confinés.
Michel nous dit :
J'ai abandonné mon premier nid de fourmis où l'activité avait cessé. les entrées de tunnels étaient rebouchées. la surface de la fourmilière était nettoyée et bien dure.
J'ai retrouvé dans un autre coin du quartier, une fourmilière en construction avec le même va-et-vient de fourmis ouvrières et terrassières avec leurs robustes et efficaces mandibules.
Un Bombyle faisait du vol stationnaire au-dessus du nid.
Sur une feuille d'Orchidée mouche, voici un taupin prêt à décoller.
A la lisière d'une partie boisée et sur les arbres en fleurs, je note la présence de nombreuses cétoines dorées (Cetonia aurata), dont un accouplement. C'est le Printemps.
Sur cette même lisière quelques jours après, je découvre de nombreux insectes :
Une mouche pour le moins monstrueuse, c'est l'Empis marqueté, Empis tessellata, une mouche prédatrice d'autres insectes, mais qui se nourrit aussi de nectar surtout sur les ombellifères.
Autre mouche, la Tachinaire sauvage ; Tachina fera. Je ne me risque pas à la taquiner, encore qu'elle est bien inoffensive.
Et voici une grande guêpe, très caractéristique en vol avec ses longues pattes trainant en arrière de son abdomen, c'est une Guêpe Poliste. Est-ce Polistes dominulus ou une cousine ?
Une petite mouche vert métallisé : la Lucille soyeuse, Lucilia caesar.
Dans une prairie fleurie, un ancien espace engazonné qui n'a pas encore été tondu, je note la présence d'azurés. Voilà un Azuré Collier de corail, Aricia agestis.
En espérant que les tondeuses resteront encore confinées pour que cette zone où la nature reprend ses droits reste préservée.
Un bel espace de biodiversité à deux pas de chez moi.
Photos Michel Huyvaert
NdR : Le 7ème concours Photos "Insectes de France" de l'Agrion de l'Oise est lancé depuis le 1er juin.