Publié le 29 Mai 2018

Venez rencontrer l'Agrion de l'Oise au Festival du Jardin à Pierrefonds ce week-end.
Nous y lançons la 5ème édition de notre concours photo "Insectes de France" et vous pourrez y découvrir bien d'autres choses et notamment le superbe arborétum de l'Institut Charles-Quentin.
A très bientôt

L'Agrion de l'Oise au Festival du Jardin

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Publié le 29 Mai 2018

Lancé en 2014, le Concours Photo "Insectes de France" de l'Agrion de l'Oise vous propose cette année sa 5ème édition.

A compter du 1er juin et cette année jusqu’au 10 septembre (pour laisser aux aoûtiens le temps de trier leurs photos), que vous soyez photographe amateur, passionné de macrophotographie ou débutant, et tout particulièrement si vous avez moins de 18 ans, l'Agrion de l'Oise attend vos meilleures photos d’insectes.

En France il y en a plus de 35000 espèces, bien sûr toutes ne sont pas photogéniques, certaines sont minuscules, d’autres ne prennent pas facilement la pose… Mais quel plaisir quand la photo est bonne.

Avec l’embarras du choix :  9800 espèces de coléoptères, 8000 d’hyménoptères, 6500 de diptères, 5100 de lépidoptères, etc.

Mais les espèces moins nombreuses : hémiptères, orthoptères, odonates sont aussi des sujets de choix.

A vous de jouer !

A vos appareils reflex, bridges, compacts et même smartphones ou tablettes !

Confirmés ou débutants, grands et petits, nous attendons vos photos jusqu’au 10 septembre à minuit.

5ème édition du Concours Photos "Insectes de France"

Vous avez donc 3 mois et 10 jours pour prendre vos meilleures photos  et nous les faire parvenir.

Ce concours - réservé aux amateurs - est gratuit sans obligation d’adhésion ou d’achat.

Deux catégories sont proposées :

  • Plus de 18 ans.
  • Jeunes de moins de 18 ans

Chaque Participant pourra présenter un maximum de 3 photographies à envoyer de préférence en fichier jpg et à au plus 1 Mo. Les fichiers en qualité maximale seront à envoyer en cas de sélection.

Le Jury se réunira fin septembre pour attribuer ses prix et sélectionnera les photos qui seront soumises au vote du public, à l'occasion d'une exposition du 20 au 27 octobre, jour de la remise des prix.

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Publié le 25 Mai 2018

Nous partons pour Paros sur Superferry, c’est le nom de notre grand ferry, très confortable, idéal pour 3 heures de traversée.

On arrive à notre nouvel hôtel. Tiens un massif de fleurs. Que vois-je ? Un moro-sphinx, Macroglossum stellatarum. Sa longue trompe lui permet de butiner en vol stationnaire comme un colibri. Bien que faisant partie des hétérocères (papillons de nuit), le moro-sphinx ou sphinx colibri ou encore sphinx du caille lait, est une espèce diurne.

En grec papillon se dit « petaloudes » (suite)

Petite promenade pour prendre contact avec nos nouveaux lieux. Bien sûr les sempiternelles marguerites peuplées d’insectes divers : un petit coléoptère noir avec des petites taches vertes et blanches, serait-ce une espèce de bupreste ? La photo n’est pas suffisante pour le déterminer.

En grec papillon se dit « petaloudes » (suite)

Celui-ci aux grosses cuisses, autre coléoptère, pourrait être Oedemera nobilis. Sa présence est avérée dans les Cyclades et jusqu’en Crète. Il est présent en France.

En grec papillon se dit « petaloudes » (suite)

Dans des fleurs jaunes, une espèce de criquet, là pas de biomimétisme, il n’est ni vert, ni jaune, encore que le gris le masque, il passe pour une brindille. En tous cas, il m’est impossible de l’identifier.

En grec papillon se dit « petaloudes » (suite)

Des abeilles butinent

En grec papillon se dit « petaloudes » (suite)

Dans les roses trémières près des habitations.

En grec papillon se dit « petaloudes » (suite)

Nuit perturbée par les bourdonnements de moustiques. En ayant méchamment écrasé un individu, je constate qu’il n’a pas l’abdomen tigré. Pas de problème…

L’ile est grande, nous avons loué une voiture, une Fiat Panda, pour ne rien vous cacher.

Premier jour au programme la capitale Parikia et sa basilique aux 99 fenêtres. Mais auparavant repassons devant le massif de lantanier (Lantana camara) de l’hôtel où une piéride nous attend

En grec papillon se dit « petaloudes » (suite)

Ainsi qu'un moro

En grec papillon se dit « petaloudes » (suite)

Visite approfondie de la basilique et de la petite ville côtière nettement moins cosmopolite que son homologue de Santorin. Les touristes asiatiques ne se pressent pas ici.

En grec papillon se dit « petaloudes » (suite)

Après le déjeuner en bord du port à Naouissa, nous nous baladons dans la campagne.

En grec papillon se dit « petaloudes » (suite)

Dans les fleurs jaunes – des marguerites en couronnes, Chysantemum coronarium, - de belles mouches vertes et de minuscules insectes : une fourmi, un moucheron :

En grec papillon se dit « petaloudes » (suite)

Mais aussi une cétoine grise, encore...

En grec papillon se dit « petaloudes » (suite)

une abeille

En grec papillon se dit « petaloudes » (suite)

Et dans les pierres et le sable, un beau gros scarabée noir, Carabus violaceus ou coriaceus ?, à vrai dire je n’en sais rien…

En grec papillon se dit « petaloudes » (suite)

Mais un scarabée est aussi sur l’enseigne d’une bijouterie dans le village perché de Leftkes.

En grec papillon se dit « petaloudes » (suite)

Où nous empruntons le chemin byzantin, mais nous n’en parcourrons pas les 6 km. En revanche, nous nous intéressons aux autoroutes de fourmis qui le sillonnent. Certaines portent des graines Ce sont des fourmis moissonneuses du genre Formica Messor.

En grec papillon se dit « petaloudes » (suite)

Elles doivent quelquefois se mettre à plusieurs à porter pour le franchissement d’obstacles. A noter qu’il y en a de différentes tailles. Sont-elles toutes de la même fourmilière ?

En grec papillon se dit « petaloudes » (suite)

La nuit ne sera pas perturbée par les moustiques : un appareil à pastille a été en service. Est-ce bien éthique pour quelqu’un qui se pique d’entomologie et d’écologie ? Je dirai que non, mais une bonne nuit vaut bien cette mesure impitoyable si l’on ne veut pas se faire piquer.

Deuxième jour ce sera le sud de l’ile. Nous y avons repéré Butterflies Valley, Parko Pataloudes (le parc aux papillons) à 4 km de notre hôtel. Malheureusement, le site ne se visite qu’à partir de juin jusqu’à fin septembre. Il est remarquable car un papillon y a trouvé l’endroit idéal pour se reproduire. Le site internet donné sur l’affiche photographiée à Parikia ne fonctionne pas actuellement.

En grec papillon se dit « petaloudes » (suite)

Voilà ce que nous dit un autre site  :

« Il s’agit d'un biotope, couvert de végétation dense, où vous trouverez aussi une petite source. Cyprès, platanes, lauriers roses, caroubiers et arbres fruitiers. Cet endroit est idéal pour le papillon Tiger moth. Il s'agit d'un papillon marron-jaune aux taches noires et blanches et deux ailes postérieures oranges et rouges, qui apparaissent quand il vole. Les papillons se groupent à cette région en juin et "disparaissent" en août. C’est parce que les femelles cherchent des régions buissonneuses pour y placer leurs œufs et après elles meurent. Les chenilles sortent des œufs en octobre et se transforment en papillons en mai. En juin les papillons rentrent à la vallée et restent fixés et presque immobiles sur les arbres jusqu’à l’accouplement, en août. »

En fait ce papillon ne doit pas être Tiger moth, autrement dit Grammia virgo, un hétérocère, que l’on trouve essentiellement à l’est des Etats-Unis et au Canada en Alberta. C’est plutôt l’Ecaille chinée ou callimorphe, Euplagia quadripunctaria, qui est également présente toujours en juin en rassemblements énormes à Rhodes. On trouve ce papillon en France, mais il ne forme pas de tels rassemblements. Un timbre moldave la représente.

En grec papillon se dit « petaloudes » (suite)

Bref faudra revenir.

Au monastère voisin, Christoù Dassous, on peut voir un abreuvoir à abeilles, à moins que cela soit un bénitier. Toujours est-il que les abeilles viennent y boire. Un gros frelon, probablement celui d’Orient, Vespa orientalis, qui a deux bandes jaunes sur l’abdomen et un corps plus roux que le nôtre, Vespa crabro, vient aussi y boire sans animosité aucune. Vespa velutina, l’asiatique, n’a pas encore été repéré en Grèce, a fortiori dans les Cyclades.

En grec papillon se dit « petaloudes » (suite)

Autour de l'église voisine,

En grec papillon se dit « petaloudes » (suite)

j’ai photographié un accouplement de mouches, ce doit être une espèce d’Asilidae, ces mouches prédatrices qui chassent et capturent de petits insectes en vol.

En grec papillon se dit « petaloudes » (suite)

Une sauterelle (elle a de longues antennes, ce n’est pas un criquet), oui, mais de quelle espèce ?

En grec papillon se dit « petaloudes » (suite)

Un beau grand Flambé, Iphiclides podalirius, mais dont une queue avait bien souffert.

En grec papillon se dit « petaloudes » (suite)

Un petit papillon. Ce pourrait bien être une Sylvaine (Ochlodes venatus), de la famille des Hesperiidae. Notons que les Hespérides sont les nymphes du couchant dans la mythologie grecque.

En grec papillon se dit « petaloudes » (suite)

Et de toujours de nombreuses cétoines funestes.

Elles sont partout.Au petit port d’Aliki, nous aurions bien déjeuné, le lieu était sympathique, mais il était encore un peu tôt.

Et la fin du voyage sera pour plus tard.

Il va d'abord falloir lancer notre concours photo "Insectes de France"

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Publié le 18 Mai 2018

Nous vous avons fait retrouver dans de précédents articles les Prix du Jury adultes et jeunes des précédentes éditions de notre concours photo "Insectes de France".

Il nous reste à vous rappeler les prix décernés par le public. Nous nous contenterons des premiers prix.

 

Les photos exposées dans le parc du conservatoire

Les photos exposées dans le parc du conservatoire

En 2014, c'est Jean-Claude Trébouillard qui remporte les suffrages du public en nous proposant un agrion nous observant un œil de part et d'autre d'un brin d'herbe. Le public a pu apprécier les vingt quatre photos sélectionnées par le Jury présentées dans le parc du conservatoire intercommunal Adam-de-la-Halle à Pont-Sainte-Maxence.

"Cache-cache" ©Jean-Claude Trébouillard - 1er Prix du Public 2014

"Cache-cache" ©Jean-Claude Trébouillard - 1er Prix du Public 2014

En 2015, changement de décor, les photos sélectionnées sont présentées dans la galerie marchande du centre culturel Val d'Halatte, les tirages en 30x40 étant réalisés par les soins de Photo Henrique à Pont-Sainte-Maxence.

Les prix offerts aux lauréats sont proposés par Espace culturel Leclerc, Brio et Jardi Leclerc, GrandOptical, Mc Donald's, Photo Henrique et L'Agrion de l'Oise. Oise Tourisme offre des ouvrages pour faire découvrir le département de l'Oise.

Bruno Van der Haegen réalise un superbe doublé, puisqu'il a déjà reçu le 1er Prix du Jury 2015 avec ses argus bleu-nacré..

La galerie marchande d centre commercial "Val d'Halatte"

La galerie marchande d centre commercial "Val d'Halatte"

Bruno Van der Haegen réalise un superbe doublé, puisqu'il a déjà reçu le 1er Prix du Jury 2015 avec ses argus bleu-nacré..

Un beau doublé

Un beau doublé

"Argus bleu-nacré" ©Bruno Van der Haegen - 1er Prix du Public 2015

"Argus bleu-nacré" ©Bruno Van der Haegen - 1er Prix du Public 2015

L'exposition des sélectionnait 2016 se tient comme l'année précédente au centre commercial Val d'Halatte avec les mêmes fidèles sponsors confortés par le succès croissant de notre concours.

Le public porte son choix sur un bon gros bourdon en pleine action de pollinisation, une photo d'Ingrid Dauzier.

"Le travailleur" ©Ingrid Dauzier - 1er Prix du Public 2016

"Le travailleur" ©Ingrid Dauzier - 1er Prix du Public 2016

Enfin 2017, même lieu, mêmes sponsors, que nous remercions de leur soutien indéfectible.

Le 1er prix du Public est remporté par Patrick Carliez avec un mgnifique gazé pris au petit matin.

2017, présentation plus aérée

2017, présentation plus aérée

Le 1er prix du Public est remporté par Patrick Carliez avec un mgnifique gazé pris au petit matin.

"Douceur matinale" ©Patrick Carliez- 1er Prix du Public 2017

"Douceur matinale" ©Patrick Carliez- 1er Prix du Public 2017

Qui remportera le Prix du Public 2018 ? Nous ne le saurons que fin octobre.

Les candidats vont nous envoyer leurs plus belles images dès le 1er juin et jusqu'au 10 septembre. Nous les attendons nombreux, qu'ils soient d'anciens candidats tentant une nouvelle fois leur chance ou remettant sportivement leurs titres en jeu ou nouveaux candidats espérant conquérir les suffrages du Jury puis du Public 2018.

Dans quelques jours ils auront accès au règlement 2018 un peu relooké par rapport à celui de 2017, avec, notez-le bien, une innovation très importante.

En effet, en plus du Prix du Jury "moins de 18 ans", nos jeunes candidats, s'ils sont suffisamment nombreux, pourront se voir décerner un Prix du Public "Jeunes". Il y aura pour ce faire deux bulletins de vote, ce qui nous compliquera un peu le dépouillement, mais ce n'est pas grave : les jeunes pourront être doublement récompensés et ils le méritent bien.

Mais nous attendons des photographes adultes, le gros de nos candidats, amateurs ou non, qu'ils encouragent les jeunes à candidater. La photo n'est pas réservée aux grandes personnes. Nous attendons surtout qu'ils les initient au besoin et les incitent à regarder, appareil photo en main (ou téléphone portable, pourquoi pas ?), de plus près ce petit monde qui nous environne et qui - avec pesticides et changement climatique - est bien menacé.

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Publié le 9 Mai 2018

En vacances pour huit jours début mai dans les Cyclades, Santorin et Paros, je me mets comme toujours en quête d’insectes muni de mon Nikon 5000 et de mon objectif Sigma DC 18-200mm. Va pour de la proxyphoto.

Vue de Santorin depuis Akrotiki

Vue de Santorin depuis Akrotiki

Premier jour à Santorin, du côté d’Akrotiki. La saison est déjà très avancée, les moissons sont faites, la végétation a perdu toute sa verdure. Les fleurs jaunes dominent, des marguerites, butinées majoritairement par des mouches.

En grec "papillon" se dit "Petaloudes"

Mais il y a bien une espèce de cétoine. Ce doit être la cétoine grise, Oxythyrea funesta, que l’on appelle aussi le drap mortuaire. On la trouve en France, mais ici ce sera en quantité, il y en a partout.

En grec "papillon" se dit "Petaloudes"

Il y en a des colonies nichées dans les chardons.

En grec "papillon" se dit "Petaloudes"

Mais il y a aussi des xylocopes, ces grosses abeilles noires. Les premières que je vois me semblent plus petites que celles de mon jardin. Mais j’en verrai de plus grosses.

En grec "papillon" se dit "Petaloudes"

Dans les lauriers roses des abeilles… mais relativement peu

En grec "papillon" se dit "Petaloudes"

Je n’ai pratiquement pas vu de papillons ce jour-là.

Le lendemain croisière dans la caldera à partir du port d’Athinios sur le Pegasus, un magnifique schooner.

En grec "papillon" se dit "Petaloudes"

Destination : Nea Kameni, le volcan. La grande éruption de 1630 avant J.C. avait donné la forme actuelle de Santorin avec l’effondrement de sa partie centrale. La caldera était alors vide d’iles. Depuis plusieurs éruptions ont formé Palea Kameni, la petite ile (vieille brûlée), et Nea Kameni la grande ile (nouvelle brûlée). La dernière éruption remonte à 1950. Sol aride, laves de différentes colorations selon les multiples éruptions, des fumeroles de soufre dans un cratère, ailleurs des émissions de vapeur d’eau. Un monde à part, qu’on s’attend à trouver sans faune. Il y aurait quelques lapins dont on s’est débarrassé jadis. Au sol toutefois notre guide m’indique un criquet qui se fond dans la caillasse, mimétisme parfait, et le peu de végétation brûlée par le soleil.

En grec "papillon" se dit "Petaloudes"

J’ai cherché sur internet avec « criquet + Santorin » pour mots clés. Un nombre très important de sites racontent que l’éruption du volcan de Santorin – celle catastrophique de 1630 avant J.C. - pourrait avoir été à l’origine des 10 plaies d’Egypte, bien sûr celle des sauterelles (en réalité des criquets). Mais ici manifestement, je n’avais pas affaire à un criquet pèlerin. Ceci dit, il y en avait très peu.

Puis arrêt baignade aux sources chaudes de Palea Kameni, avant d’aller - après avoir poussé jusqu’au phare de la pointe d’Akrotiri et frôlé la petite ile d’Aspronisi (ile blanche, rien à voir avec l’aspirine, encore que l'on ne sait jamais) - sur l’ile de Thirassia où nous allons déjeuner, salade grecque bien entendu : feta, tomate, ognons, olives…

vue sur Thirassia

vue sur Thirassia

Après le déjeuner, promenade digestive, nous escaladons les marches qui mènent au village haut perché pour avoir une magnifique vue

Vue de Thirassia vers Fira

Vue de Thirassia vers Fira

Là à nouveau quelques marguerites avec les cétoines funestes, je vous fais grâce d’une nouvelle photo de ces charmantes bestioles qui foisonnent, car ces fleurs abritent aussi cet insecte que malheureusement je suis totalement incapable d'identifier.

En grec "papillon" se dit "Petaloudes"

Des abeilles, assez peu, butinent dans les fleurs rouges de plantes grasses. Sur les murs, on croise quelquefois une espèce de petit scarabée noir…

En grec "papillon" se dit "Petaloudes"

Mais toujours pas de petaloudes à se mettre sous la dent.

Une journée touristique dense avec la visite de la caldera et vues sur Oia, très prisée par la jetset, puis sa voisine Imerovigli, village le plus élevé sur la falaise, et surtout sur Fira, la capitale de l’île. Au port un minibus nous amènera à Oia pour admirer le coucher de soleil, un must pour tous les touristes. Occasion de faire les vitrines des magasins de luxe car le soleil ne sera pas vraiment au rendez-vous ce soir-là, l’horizon étant nuageux.

vue de Oia

vue de Oia

Le lendemain, nous prenons un bus local pour Pyrgos.

D’Akrotiri le bus dessert en fait pour Fira, nœud de communication. Il faut s’arrêter en chemin, à un carrefour. Là on peut d’abord aller aux caves coopératives Santo Wines pour admirer la vue. Nous ne sommes pas seuls : des touristes asiatiques font des photos de mariage ou goûtent le vin en se prenant en selfie, mais je passe. Nous avons déjà goûté le vin au restaurant. Il est très bon, surtout le blanc sec, corsé et un peu amer, fait à partir du cépage assyrtiko.

Il faut alors gagner Pyrgos pedibus jambus, petit village typique ayant conservé ses vieilles maisons de style médiéval, très pittoresque et assez préservé du tourisme (c’est le guide qui le dit) sur les flancs du mont du Prophète Elias. Un kilomètre ou deux…

En grec "papillon" se dit "Petaloudes"

La vigne est bizarrement plantée : le cep est enroulé sur lui-même, formant comme une couronne. Les grappes de raisin sont en train de se former. Elles ne sont pas encore en fleurs. Mais des fleurs il y en a dans le village perché, notamment des fleurs dans les arbres, ce sont des acacias robiniers apparemment, ne m’en demandez pas plus. Devant l’église orthodoxe.

vue de Pyrgos

vue de Pyrgos

Dans les grappes de fleurs blanches des xylocopes noires…

En grec "papillon" se dit "Petaloudes"

…et des papillons blancs butinent. Serait-ce bien une espèce de piéride, ce petaloudes ? … Piéride du chou, du navet, de la rave ou de l'acacia ?

En grec "papillon" se dit "Petaloudes"

Dans le péristyle de l’église orthodoxe, je vois de petits papillons de nuit plaqués aux murs et au plafond. Des phalènes ou géomètres sans doute. Mais il y en a 14000 espèces.

En grec "papillon" se dit "Petaloudes"

Dans les ruines de la citadelle, un machaon (Papilio machaon) me nargue. Impossible de le photographier d’assez près. Mais en se promenant dans les ruelles en contrebas, d’autres papillons se laissent approcher : encore des piérides (et des mouches) dans les lavandes.

En grec "papillon" se dit "Petaloudes"

Mais aussi des abeilles

En grec "papillon" se dit "Petaloudes"

Ah ! revoilà un machaon !

En grec "papillon" se dit "Petaloudes"

Et dans les fleurs mauves d’un acacia (? moi et la botanique cela fait deux), voici si je ne me trompe un Vulcain (Vanessa atalanta).

En grec "papillon" se dit "Petaloudes"

Sur les marguerites, sans doute un Myrtil (Maniola jurtina ?).

En grec "papillon" se dit "Petaloudes"

Après Pyrgos ce sera le bus pour une visite approfondie de Fira avec descente des marches vers le port et remontée par les bennes du téléphérique. Nous avons laissé les pauvres mules aux touristes des bateaux de croisière déversant tous les jours des milliers de personnes.

Vue sur Fira

Vue sur Fira

Mais à Fira, plus un insecte à se mettre sous la dent… à part peut être dans les vitrines des joailliers. Un monde assez minéral agrémenté de boutiques de luxe, bijoux et vêtements, et de magasins de souvenirs, bars et restaurants. Rassurez vous la vie n'est pas faite que d'insectes. Nous avons aussi fait du tourisme et nous en avons bien profité.

Prochainement, nous verrons ce que nous a réservé l’ile de Paros en matière d'insectes. A suivre donc…

 

PS. Pratiquement tous ces insectes se rencontrent en France, sauf à ma tromper. Mes photos pourraient-elles participer au concours 2018 de l'Agrion de l'Oise ?

 

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Rédigé par Roger Puff

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