Publié le 27 Septembre 2014

Et voilà les 19 photos retenues pour notre 1er concours sont exposées dans le Parc du Conservatoire intercommunal de musique et de danse de Pont-Sainte-Maxence. S'il n'y a pas eu de vernissage, l'Agrion de l'Oise a profité ce matin de l'inauguration de la nouvelle salle de danse. Il y avait affluence pour découvrir ce nouvel équipement et les participants ont pu en profiter pour admirer les photos d'insectes.

de gauche à droite Michel Delmas, conseiller général, Khristine Foyart, maire de Brenouille et vice-présidente culture de la CCPOH, Christian Massaux, maire de Verneuil-en-Halatte et Président de la CCPOH

de gauche à droite Michel Delmas, conseiller général, Khristine Foyart, maire de Brenouille et vice-présidente culture de la CCPOH, Christian Massaux, maire de Verneuil-en-Halatte et Président de la CCPOH

Le discours de Christian Massaux, Président de la Communauté de Communes Pays d'Oise et d'Halatte (CCPOH), consacré bien sûr à la salle de danse, s'est néanmoins conclu par une rapide présentation de l'exposition de photos d'insectes et par un appel à voter pour le cliché de son choix, et qui plus est, pour adhérer à notre association.

Merci Christian Massaux.

Merci à la CCPOH :

- pour son appui pour le montage du concours et la communication.

- pour le travail de tout le personnel de la CCPOH

- pour l'animation par les élèves et les enseignants du Conservatoire dont notre exposition a bénéficié.

Merci pour cette belle exposition prise entièrement en charge par la CCPOH.

Un bel espace pour les photos des candidats sélectionnés.
Un bel espace pour les photos des candidats sélectionnés.Un bel espace pour les photos des candidats sélectionnés.

Un bel espace pour les photos des candidats sélectionnés.

Vous avez jusqu'au vendredi 3 octobre à 17h00 pour voter pour votre photo coup de cœur. Ce sera difficile : toutes les photos sont excellentes et votre choix sera difficile comme celui du jury l'a été.

Elle se remplit et attend votre choix

Elle se remplit et attend votre choix

L'ouverture de l'urne se fera vendredi 3 octobre à 17h00 au Conservatoire. Les prix du Jury et du Public seront ensuite proclamés et les récompenses remises aux lauréats par Mme Khristine Foyart.

Nous pourrons ensemble prendre le verre de l'amitié et discuter de la qualité des photos, du sens artistique des photographes et surtout... de la beauté des insectes.

A bientôt

Voir les commentaires

Repost0

Publié le 22 Septembre 2014

Venez nombreux et votez pour votre photo préférée en allant visiter l'exposition en plein air et en grand format qui s'ouvre le vendredi 26 septembre prochain à Pont-Sainte-Maxence.

La remise des prix du public et du jury aura lieu le vendredi 3 octobre à 17h00.

Votez pour vos photos préférées

Voir les commentaires

Repost0

Publié le 18 Septembre 2014

Avertissement : Un de nos adhérents vient de nous transmettre cet article. Comme il est un peu long, nous vous le proposons en 2 parties. Vous aller voir jusqu’où l’entomologie peut nous entraîner.

"Le plus mauvais jour de pêche est toujours meilleur que le meilleur jour de travail"

Ces lignes risquent d'agacer le lecteur parce qu’il va y trouver quantité de mots en anglais. Je suis désolé, mais, tout se passe en BC - pour British Columbia - au Canada, et, bien souvent, je ne connais même pas le mot en français… Une magnifique province.

J'ai la chance d'avoir une maison à Nanaimo sur l'Isle de Vancouver. Cette ville de 80 000 habitants est appelée "The Harbour City". Elle a un port important et c’est l'un des deux terminaux de ferry venant de Vancouver. L'autre terminal dessert Victoria, la capitale de BC. Je vous invite à visiter The Harbour City. Si vous allez à Nanaimo, n'hésitez pas à pousser la porte du Crow and Gate Pub. Vous y serez très bien reçu, et si vous vous référez à Cousin Philippe et Cousine Kate, vous pourrez facilement vous faire offrir un verre. Le patron, c'est Bryce Olson et la patronne, c'est Cousine Linda. C'est un endroit charmant.

Histoire de mêche à la pouche ou "le vrai du faux"

Bryce est le cousin germain de mon épouse Kate. C'est un pêcheur à la mouche redoutable, mais pas trop, j'y reviendrai. Au fait, j'aime bien dire mêche à la pouche, c'est idiot, mais j'aime bien. Notre Président (de l’Agrion de l’Oise dont je suis adhérent) aussi, ça le fait rire bêtement. C'est bon ça, de rire bêtement, ça guérit de tout un tas de trucs, c'est comme quand on vient d'avoir vu un opéra d'Offenbach. C'est comme quand on était petit devant Guignol.

Histoire de mêche à la pouche ou "le vrai du faux"

Nous, on a de la chance, on a des milliers de km de côtes et des dizaines de milliers de km de rivières et gais ruisseaux papillotant au vent léger à peine filtré par la forêt pluviale. Dans toute cette eau, salée ou douce, saumâtre un peu ou saumâtre beaucoup, transitent des milliards de saumons de toutes sortes. Allons y voir.

Le Chinook, il y en a eu qui dépassaient les 100 Lbs (45 kg), c’est le plus gras. Ce n'est pas le plus gros des saumons, le plus gros vit en Mongolie et en Sibérie, il mesure jusqu'à 2 m et peut vivre 30 ans. Il s'appelle le Taimen…100 kg et plus. Le Sockeye, 10 Lbs typiquement. Le Coho, le plus costaud au kg, il pèse jusqu'à 25 Lbs (le rêve du mêcheur à la pouche). Le Pink, le plus petit, 8 Lbs maxi.

Le Chum, jusqu'à 30 Lbs. Il s'appelle aussi Dog Fish en raison de ses dents et encore saumon Kéta. Sa chair est moins bonne ; de ce fait, il est pêché professionnellement quand il est prêt à se reproduire. Il est sans doute quasiment immangeable, mais, les œufs sont mûrs. Ils se détachent tout seul des sacs. La chair est sacrifiée au profit des œufs. Les œufs de saumons c'est très bon et rempli de vitamine K2, indispensable avec la D3 pour un bon cycle du calcium. Le foie gras en contient encore plus. Mangez en beaucoup, et des œufs après, c’est bon pour ce qu’on a.

Histoire de mêche à la pouche ou "le vrai du faux"

Voilà pour les saumons du Pacifique de la famille Oncorhyncus. L'autre famille, c'est celle du saumon de l'Atlantique Salmo salar. En fait, il y a quantité d'autres poissons qui vont à la mer les sea going trouts. Il y a le char trout… Le Dolly warden, c'est un char… j'en attrape de celui-là. Le Cutthout trout : on en attrape plein aussi.

Et la reine des truites, la truite arc en ciel qui va à la mer, j'ai nommé le fameux Steelhead (tête d’acier). C'est un poisson magnifique. Il peut traverser la Buckley River ou la mythique Babine sur la queue tant il est puissant.

Histoire de mêche à la pouche ou "le vrai du faux"

Sur ces rivières, on utilise des mouches très variées, il ne faut pas manquer ça.

Les sea going trout sont quasiment comme des saumons, du reste, je crois que le Steelhead est devenu ou va devenir un saumon.

Tout ce que je viens de dire est une simple introduction, qui n'est du reste pas terminée.

Tous ces poissons arrivent à un moment ou un autre, disons suivant l'espèce, le temps qu'il a fait… sur nos plages. Ils n'ont qu'une pensée en tête. Il faut dire que la future maman a environ 10 % de poids en œufs et le mâle 10 % en laitance… Rapporté à l'homme, c'est une envie de plusieurs litres ! Le saumon a donc très envie, il en oublie de manger. C'est pour cela que vous pouvez pêcher toute la journée, les bottes dans les saumons, sans rien prendre et puis, tout d'un coup, PAF !

Le problème que rencontre le saumon quand il arrive, c'est qu’en général les rivières sont trop basses pour qu'il puisse aller frayer. Il séjourne plus ou moins près du rivage, parfois dans 20 cm d'eau. Il peut y rester trois semaines. Et puis tout d'un coup, il pleut, et tout ce petit monde est avalé par la rivière où d'autres dangers l'attendent. Où vont-ils ces poissons? Et bien, ils cherchent un endroit où les œufs vont être retenus par les graviers. Il y en a des tas qui dévalent le courant sans rien dire et qui vont régaler par exemple les Cutthroat trouts. En bas, c’est-à-dire en mer… Il y a tout un petit monde qui se régale. Il faut donc une certaine granulométrie de graviers pour que les œufs puissent être retenus et enfouis par les parents, et, que l'oxygène circule dans la gravière. La vitesse du courant détermine la taille des graviers et il y a un endroit où cette taille convient… alors, là, p..., c’est le super panard !

Les heureux évènements ne tarderont pas, Papa et Maman seront morts …

Histoire de mêche à la pouche ou "le vrai du faux"

Notre mode de pêche favori, c'est avec un pontoon boat (c’est moi sur le ponton), comme ça on peut se rapprocher des bancs, parfois à quelques centaines de mètres de la plage. On bien content quand les pauvres pêcheurs du bord n'arrivent pas à atteindre leur cible ! Deux fois par an, on va pêcher sur des lacs de montagne.

Pour introduire correctement le sujet qui nous occupe, il faut absolument parler des truites triploïdes. On prend des œufs, on les fertilise, on les met sous pression, et les truites qui naitront seront parfaites, sauf en ce qui concerne la reproduction. Elles seront stériles. Des écloseries livrent ces truites aux différentes associations qui "stockent" les lacs. Des dizaines de milliers de petites truites triploïdes vont peupler des lacs convenablement choisis pour que ces poissons se développent en Trophy trouts. Des Rainbow trouts de 6 kg voire plus…

Cette méthode permet de peupler des lacs où la reproduction est impossible faute d'eau courante, donc de gravière et d'oxygène. Des truites fécondes se casseraient le nez, si je puis dire. Les œufs pourrissent à l'intérieur, infection, elles meurent. Pas toujours, mais alors elles restent petites. Nous, on en veut des GROSSES.

Les trophy lakes sont choisis pour offrir une nourriture abondante, bien étalée sur l'année, etc. etc.

J'arrête là, non sans signaler qu’en fait, les poissons voient énormément plus d'insectes que les oiseaux. Au stade nymphe. Quelques jours de vie dans l'air… des années dans l'eau où un massacre se perpétue seconde après seconde…

Mon introduction est maintenant terminée, ou presque.

Histoire de mêche à la pouche ou "le vrai du faux"

Au mois de septembre, réunion au Starbucks avec Bryce, Glenn, Peter, Dick et Harvey. Glenn Di Giorgio a 80 ans. Il a été coach de l'équipe canadienne de javelot. Il a bien connu Ben Jonson. Glenn est un athlète, il pêche 8 à 10 h par jour sur son pontoon boat. Après manger près du feu de bois, discuter des bugs et autres sujet puis dodo sous la tente par - 5°. Peter a 80 ans aussi, il est né avec une fly rod dans les mains. Depuis, il ne pense qu'à ça. Il pêche le Steelhead l'hiver. La ligne se bloque dans les petits anneaux du haut… il suffit de tremper le bout de la canne dans l'eau pour déglacer… J'ai aussi connu ça. Donc …

Très forte émulation et impatience. En effet, on commence à soupçonner qu'il est temps d'y aller. C'est une envie un peu comme celle du saumon, mais pas pour le même objectif. C'est parce qu’il va, c'est certain, bientôt y avoir une chute de Water Boatmen sur Big OK Lake. C'est à 500 km de Nanaimo dans les montagnes du "continent".

En général, on part vers le 20 septembre. L'organisation est bien rodée. Tentes, bouffe pour une semaine, pontoon boats, tronçonneuses, gaz, vraiment plein de trucs.

Histoire de mêche à la pouche ou "le vrai du faux"

Et puis, le plus important, les water boatman flies. Elles sont belles. Dick, Glen et Harvey en font de magnifiques. Elles sont caractérisées par de longues pattes. Dans le dictionnaire, à boatman on trouve la traduction "passeur". Ce serait donc Charon passant le Styx.

Histoire de mêche à la pouche ou "le vrai du faux"

Ce n'est pas Charon qu'il faut se représenter mais l'ensemble: "passeur sur sa coquille de noix avec les deux rames" comme le water boatman dont la carapace est la coque et les pattes les avirons. La coque est sur l'eau car il nage sur le dos.

Nos mouches de synthèse sont censées représenter les authentiques … qui ont l'air moins sympathiques, vous allez voir. Et puis attendez la fin de l'histoire !

En fait les choses se compliquent, car le terme water boatman peut correspondre à des insectes de deux familles différentes.

Micronecte © Piet Spanns Wikipedia Commons
Micronecte © Piet Spanns Wikipedia Commons

Tout d’abord la famille des Corixidae, des punaises d’eau, du sous-ordre des hétéroptères, de l’ordre de hémiptères, parmi lesquels Corixa punctatas (water boatmen aux US et au Canada britannique, lesser water boatman pour les anglais, le waterboatman inférieur). Il y a aussi Micronecta scholtzi. Ce dernier comme son nom l’indique est très petit 2 mm, mais ce n’est pas sa seule particularité, j’y reviendrai plus loin.

Notonecte © Didier Descouens Wikipedia Commons
Notonecte © Didier Descouens Wikipedia Commons

Puis la famille des Notonectidae, dont Notonecta glauca, appelé greater water boatman par les anglais. On l’appelle aussi backswimmer, le nageur sur le dos.

Notre water boatman en Colombie britannique, c'est la notonecte. Sa taille peut aller jusqu’à 20 mm. En France on l'appelle parfois abeille d'eau… parce que si vous la prenez dans la main, elle vous pique, enfin non, elle vous mord … ou elle vous mange la main par un procédé absolument charmant : elle possède un rostre bi canal, l'un qui vous injecte des sucs gastriques qui digèrent sur place in situ et l'autre qui réaspire le "bol alimentaire" externalisé.

La notonecte est donc carnivore... Elle mange d’autres bestioles aquatiques, y compris des têtards et - dois-je le dire ? - même des agrions…

Philippe le mêcheur à la pouche

A suivre

Voir les commentaires

Repost0

Publié le 13 Septembre 2014

Au cours du mois d’août dernier, j’ai eu l’occasion d’emprunter la Route des Vins et au niveau de Guebwiller, en remontant la vallée vers le Markstein, je suis allé visiter un bien intéressant vieux moulin. Sa belle roue de 4 mètres de diamètre tournait paisiblement et devant elle, une gigantesque mante religieuse de métal montait la garde.

Au Vivarium d’Alsace, insectes et arachnides

Pénétrons la grande bâtisse, voilà l’accueil. C’est François le stagiaire qui tient la caisse. Il est animateur nature formé à Lons-le-Saunier par les CPIE de Franche-Comté. Il m’explique que l’association a été créée en 1991 à la suite d’une très intéressante exposition sur les fourmis. Elle s’est installée dans le moulin de Dominique Stoffel, un passionné d’insectes et d’arachnides. C’est lui qui s’occupe des animaux vivants avec Serge, le capacitaire. Catherine Galliath préside l’association qui occupe 5 salariés. Le moulin reçoit chaque année entre 12 et 15000 visiteurs, dont bien sûr les enfants des écoles.

François nous propose le questionnaire auquel il va falloir répondre en parcourant le moulin. Les bonnes réponses nous permettront de trouver le code d’un coffre renfermant un spécimen exceptionnel rapporté, nous dit-on, par le célèbre professeur Annie Zoptère, rentrant tout juste d’expédition. De quel animal peut-il bien s’agir ?

Au Vivarium d’Alsace, insectes et arachnides

Le moulin a conservé une partie de sa mécanique, ce qui permet, à côté des petites bêtes, de montrer au public comment fonctionnait un moulin à eau. Ce sont surtout les arachnides qui peuplent ce vivarium, mais le rez-de-chaussée du moulin est occupé par une fourmilière où l’on voit les fourmis s’affairer dans le tunnel de plexiglas. Après maintes tentatives et moult photos floues, je renonce à photographier les bestioles.

Au Vivarium d’Alsace, insectes et arachnides

Les autres salles de ce niveau proposent des terrariums avec divers arachnides : des grosses mygales, mais aussi de petites araignées des maisons, tégénaires ou pholque, et même des scorpions. Il y a aussi un vaste aquarium de poisson d’eau douce, où l’on peut voir, entre autres, un bel esturgeon.

Au Vivarium d’Alsace, insectes et arachnides

Les panneaux nous présentent les insectes aquatiques, comme le dytique, ainsi que les larves des odonates. J’ai du mal à les voir dans l’aquarium. En revanche, un axolotl -ambistoma mexicanum - drôle de batracien urodèle (à queue comme les tritons) des lacs mexicains, consommateur d’insectes aquatiques, retient mon attention.

Il y a beaucoup de panneaux didactiques, très bien faits il faut le dire.

Au Vivarium d’Alsace, insectes et arachnides

Des statues métalliques, manifestement réalisées avec des pièces de récupération, se présentent dans tous les coins. Ce sont des œuvres du sculpteur Joseph Schruoffeneger, tout comme la grande mante au jardin.

Au Vivarium d’Alsace, insectes et arachnides

Passons à l’étage.

Une autre mante métallique nous ouvre la voie des terrariums : des araignées, néphile de Madagascar, tégénaire d’Europe, … mais aussi beaucoup de phasmes, phasme coloré du Pérou, phasme bâton du Viet Nam, …

phasme à tiare d’Australie (Extatosoma tiaratum)

phasme à tiare d’Australie (Extatosoma tiaratum)

phasme orchidée (superbe !), etc. et encore…

phasme orchidée (superbe !), etc. et encore…

Au Vivarium d’Alsace, insectes et arachnides

une belle grosse sauterelle verte de Thaïlande, sans oublier des blattes souffleuses de Madagascar (princesia vanwereabeki), des réduves d’Afrique (punaise platymeris biguttata), des iules (myriapodes) et j’en passe…

Mais il ne faut surtout pas oublier - moulin à farine oblige - la vitrine à ténébrions (tenebris molitor), dont la larve – ou ver de farine – est le fléau du meunier, … mais qui - il faut le souligner - fait partie des insectes comestibles.

Au Vivarium d’Alsace, insectes et arachnides

Le dernier étage est consacré aux insectes pollinisateurs et en majesté la reine des abeilles avec une superbe ruche en activité. Les tubes en plexiglas permettent d’observer le ballet des abeilles qui quittent ou regagnent la ruche. Des panneaux expliquent la pollinisation, présentent tous les insectes pollinisateurs, font référence au programme européen Urbanbees consacré aux abeilles sauvages urbaines (dont j’ai déjà parlé ici). Il y a également une petite ruche de bourdons où l’on peut admirer la grosse reine en pleine activité.

Et nous arrivons au terme de la visite et du questionnaire. Les bonnes réponses ont été données et le coffre peut être ouvert pour y découvrir le fameux spécimen. Mais je n’en dirai pas plus. A vous de jouer. Sachez seulement qu’Annie Zotptère revenait du Sud-Est asiatique.

Le jardin est aménagé pour le pique-nique, mais on n’y trouve aussi une petite mare sillonnée par de grosses libellules, toujours difficiles à photographier.

Au Vivarium d’Alsace, insectes et arachnides

Je me contenterai de jolis hôtels à insectes et d’autres bestioles…

Au Vivarium d’Alsace, insectes et arachnidesAu Vivarium d’Alsace, insectes et arachnides

dont certains venaient manifestement de la ruche du moulin.

Si vous voulez découvrir le Vivarium du Moulin à Lautenbach-Zell (Haut-Rhin), il se visite toute l’année sauf 3 semaines en décembre.

Et en Alsace vous pourrez aussi découvrir le Jardin des papillons exotiques vivants à Hunawihr (près de Ribeauvillé) ouvert de Pâques à la Toussaint. A la Maison du Parc naturel régional des ballons des Vosges, à Munster, on pouvait aussi découvrir l’exposition « Instants d’Insectes » (jusqu’au 1er novembre) avec les photos de Denis Bringard.

Pour ce qui me concerne, je me suis contenté du beau moulin.

Notez aussi que vous n'êtes pas loin de la Route des Vins (à consommer avec modération).

Voir les commentaires

Repost0