Publié le 29 Mai 2020

Lancement de la 7ème édition du Concours Photos "Insectes de France"

Vous l'attendiez, la voilà la 7ème édition du Concours Photo "Insectes de France", un concours proposé par l'Agrion de l'Oise depuis 2014.

Dès le 1er juin et jusqu’au 10 septembre, que vous soyez photographe amateur, passionné de macrophotographie ou débutant, et tout particulièrement si vous avez moins de 18 ans, l'Agrion de l'Oise attend vos meilleures photos d’insectes.

Ce que nous souhaitons c'est que le plus grand nombre s'intéresse à ces bestioles indispensables au bon  équilibre de la biodiversité. Photographiez-les pour mieux les connaitre et comprendre en quoi ils nous sont indispensables par les services écosystémiques qu'ils nous rendent. Et puis, on ne vous le répètera jamais assez, ils sont beaux et photogéniques, et si divers, mais les laids peuvent aussi faire de belles photos.

Ah oui, un tuyau : les araignées ne sont pas des insectes... mais vous le saviez.

En France il y en a plus de 35 000 espèces :  9 800 espèces de coléoptères (cette année cétoines dorées et hannetons sont très nombreux), 8 000 d’hyménoptères (découvrez les abeilles sauvages ou les tenthrèdes et pourquoi pas les symphites), 6 500 de diptères (que de variétés chez ces mouches, tipules, asilides, syrphides et j'en passe ), 5 100 de lépidoptères (prestigieux comme les porte-queue, les vanesses, les sphinx ou timides comme noctuelles et géomètres), etc. Et n'oubliez pas les hémiptères (il n'y a pas que es punaises, gendarmes ou arlequins, pensez aux cercopes), orthoptères (sauterelles, grillons et criquets et même courtilières), odonates (libellules telles anax ou æschnes et demoiselles comme agrions ou caloptéryx).

Que de beaux sujets, vous avez le choix. A vous de jouer !

A vos appareils reflex, bridges, compacts et même smartphones ou tablettes !

Confirmés ou débutants, grands et petits, nous attendons vos photos jusqu’au 10 septembre à minuit.

Vous avez peut-être des photos dans vos archives. Vous en avez peut-être prises des quantités pendant le confinement dans votre jardin ou à un kilomètre autour. Vous avez peut être profité de l'ouverture des forêts et du rayon de 100 km. Mais vous avez aussi maintenant 3 mois et 10 jours pour prendre vos meilleures photos  et nous les faire parvenir.

Ce concours - réservé aux amateurs - est gratuit sans obligation d’adhésion ou d’achat.

Deux catégories sont proposées :

  • Plus de 18 ans.
  • Jeunes de moins de 18 ans

Chaque Participant pourra présenter un maximum de 3 photographies à envoyer de préférence en fichier jpg et à au plus 1 Mo. Les fichiers en qualité maximale seront à nous faire parvenir en cas de sélection.

Le Jury se réunira fin septembre pour attribuer ses prix et sélectionner les photos qui seront soumises au vote du public, à l'occasion d'une exposition du 24 au 31 octobre, jour de la remise des prix.

Consultez le Règlement 2020 complet.

 Copier-coller le Bordereau d'envoi 2020

ou le demander à

Mail : lagriondeloise@orange.fr qui est aussi l'adresse pour envoyer vos photos

Voir les commentaires

Repost0

Publié le 23 Mai 2020

L'aventure continue, ce qui prouve bien que malgré le confinement strict, les photographes amateurs ont pu fixer des insectes sur leurs cartes SD dans un rayon d'un kilomètre.

Voici encore quelques photos faites par notre ami Michel entre le 13 et le 17 avril dernier.

Adèle verdoyante ©Michel Huyvaert

Adèle verdoyante ©Michel Huyvaert

Belle découverte le 15 avril avec de nombreux petits insectes volant, voire dansant, à la lisière de parties boisées sur les jeunes feuilles vert tendre des charmilles.

Avec ses reflets argentés et ses grandes antennes démesurées, c'est un petit papillon,  l'Adèle verdoyante, Adela reaumurella. Je ne l'avais jamais vue. C'est normal. J'apprends qu'adela signifie "qui ne se montre pas".

Elle n'est présente que quelques jours... Deux jours plus tard en effet, les adèles avaient disparu. Il n'en restait qu'une, prisonnière en compagnie d'une mouche dans une toile d'araignée

Aeschne printanière ©Michel Huyvaert

Aeschne printanière ©Michel Huyvaert

Un autre insecte que je n'avais encore jamais vu, ce grand odonate, l' æschne printanière, Brachytron pratense, une belle et grande libellule. C'était le 17 avril sa première apparition dans le quartier .

Machaon ©Michel Huyvaert

Machaon ©Michel Huyvaert

Première apparition aussi cette année le 17 avril de ce beau grand lépidoptère bien connu, le Machaon, Papilio machaon. On ne le présente plus.

La Petite violette ©Michel Huyvaert

La Petite violette ©Michel Huyvaert

Plus discrète avec un joli nom, ce joli papillon, la Petite violette, Boloria dia, dont une des plantes hôtes n'est autre que la violette odorante, d'où son nom.

Accouplement de punaises du bouleau ©Michel Huyvaert

Accouplement de punaises du bouleau ©Michel Huyvaert

Beaucoup de punaises de toutes espèces cette année. Voici des punaises du bouleau,  Elasmostethus interstinctus , qui s'en donnent à cœur joie.

Punaise corée marginée ©Michel Huyvaert

Punaise corée marginée ©Michel Huyvaert

Et une punaise Corée marginée,, Coreus marginatus, que l'on voit un peu partout.

Punaise verte ©Michel Huyvaert

Punaise verte ©Michel Huyvaert

Et cette punaise verte est sans doute Palomena prasina.

abeille ©Michel Huyvaert

abeille ©Michel Huyvaert

Pour finir sur la fleur de pissenlit une abeille. Apis mellifera ou abeille sauvage ?

Photos Michel Huyvaert

Note de la rédaction : Le concours photo 2020 de l'Agrion de l'Oise sera lancé le 1er juin avec envoi possible de vos photos jusqu'au 10 septembre (règlement et bordereau d'envoi sur ce site).

Michel sera certainement candidat. A vous de jouer, vous avez toutes vos chances

Voir les commentaires

Repost0

Publié le 19 Mai 2020

Deux courtilières de belle taille © Roger Puff

Deux courtilières de belle taille © Roger Puff

Dans le potager, nous avons mis la main sur deux courtilières de belle taille. L’une de 5 cm au moins, l’autre disons de 4 cm, et encore sans les antennes et le bout des ailes. Je pense que ce sont deux femelles mais n’en suis pas certain.

C’est une grosse bestiole pas très jolie, pas très engageante. On l’appelle taupette, ou grillon-taupe ou courtilière commune, à savoir Gryllotalpa gryllotalpa. Insecte fouisseur, elle vit sous terre, mange les larves et les vers de terre, mais en passant en profite pour couper les racines et les déguster si elles lui plaisent. Elle est omnivore, viande et légumes, voilà son régime. Pour cela les jardiniers ne l'aiment pas c'est sûr. Son développement se fait sur 3 ans avec de nombreuses mues et 2 hivernages.

Je vous propose pour accompagner mes photos l’extrait de La Courtilière, un texte de Jean-Henri Fabre dans son ouvrage Les Ravageurs.

La plus petite sur le dos, voyez ses pattes antérieures fouisseuses © Roger Puff

La plus petite sur le dos, voyez ses pattes antérieures fouisseuses © Roger Puff

Depuis quelques jours, l’oncle Paul avait disposé dans le carré des laitues deux grands pots à demi pleins d’eau et enterrés à fleur du sol. C’était, disait-il, un piège pour les courtilières, insectes de grande taille dont il soupçonnait la présence dans le jardin, sur l’indice de quelques salades flétries. Un matin, en visitant les pots, Émile y trouva trois courtilières noyées. À la veillée, l’oncle raconta leur histoire.

Paul. — L’insecte qu’Émile a trouvé pris au piège s’appelle courtilière, d’un vieux mot français, courtil, hors d’usage maintenant, signifiant jardin. La courtilière est, en effet, un ravageur assidu des jardins. On l’appelle encore taupe-grillon, mot qui fait allusion à certaines ressemblances de l’insecte d’une part avec la taupe, d’autre part avec le grillon. Il a du grillon les fines et longues antennes, les deux filaments flexibles placés au bout du ventre, les ailes rudes pouvant frotter l’une contre l’autre pour produire une espèce de chant. […]

Émile. — La courtilière fait-elle cri-cri comme le grillon ?

Paul. — Non. Son chant est un bruit monotone, une sorte de bourdonnement aigu, assez doux et continuel.

Émile. — Et pourquoi chante-t-elle, la courtilière ? Quelle laide bête avec ses petits yeux rusés, ses ailes écourtées, son gros ventre et ses affreuses pattes de devant !

Paul. — Elle chante pour charmer sa solitude, pour appeler sa compagne. Vous la trouvez laide ; moi, je la trouve admirablement outillée pour le métier qu’elle doit faire. Elle vit dans la terre, à la manière des taupes ; et, comme les taupes, elle est armée d’un instrument spécial pour fouiller le sol et trancher les racines qui lui barrent le passage. Avez-vous jamais regardé les pattes de devant de la taupe ? Ce sont de larges pelles dentelées d’ongles robustes. Les pattes de devant de la courtilière ont une conformation semblable. Elles sont larges, courtes et armées de dents de scie sur la tranche. Avec ces deux puissants outils, l’insecte laboure le sol de galeries souterraines. […]

illustration de l'ouvrage Les Ravageurs de Jean-Henri Fabre

illustration de l'ouvrage Les Ravageurs de Jean-Henri Fabre

Émile. — Je voudrais bien savoir ce qu’elles font sous terre, la taupe et la courtilière.

Paul. — Elles y recherchent des vers et des insectes de toute sorte pour s’en nourrir. Dans leurs chasses souterraines, l’une et l’autre tranchent avec leurs pattes de devant les racines qui les gênent ; mais la taupe, exclusivement carnivore, ne les mange jamais, tandis que la courtilière, vivant à la fois de vers et de matières végétales, les ronge quand elles lui conviennent. Elle ne dédaigne pas non plus une feuille tendre de laitue quand elle sort de nuit de dessous terre pour prendre un peu l’air et faire connaissance avec ses voisines. La courtilière fait donc de grands dégâts dans les jardins, soit en déchaussant les jeunes plantes lorsqu’elle creuse ses galeries, soit en tronquant les racines avec la scie de ses pattes, soit en les rongeant pour s’en nourrir. […]

La courtilière, le grillon, les criquets, les sauterelles, appartiennent à un ordre d’insectes que l’on nomme orthoptères. Ce mot signifie ailes droites. On veut entendre par là que les ailes inférieures, celles qui servent au vol, sont pliées en long suivant des lignes droites pendant le repos, à la manière d’un éventail fermé.

La plus grande des deux courtilières, voyez ses ailes qui dépassent l'abdomen © Roger Puff

La plus grande des deux courtilières, voyez ses ailes qui dépassent l'abdomen © Roger Puff

En effet la courtilière vole, je ne l’ai jamais vue, d’ailleurs c’est bien la première fois que j’en observe et photographie. Elle volerait en bandes pour aller vers d’autres endroits accueillants, à moins que ce soit pour s’accoupler. Elle a deux paires d'ailes, celles du dessus sont comme des élytres courtes, celles du dessous, qui lui permettent le vol sont longues et étroitement repliées le long du corps.

Bien que vivant sous terre une bonne partie de son temps, ses petits yeux noirs lui permettent de voir quand elle est à la surface du sol ou en vol, ce qui n’est pas le cas de la taupe (qui évidemment, vous l'avez deviné, ne vole pas, faut pas confondre avec une chauve-souris).

Pour en savoir plus je vous recommande le site insectes.net qui propose un article très détaillé sur la courtilière.

Voir les commentaires

Repost0

Publié le 12 Mai 2020

Rencontre inattendue avec un singe Vervet bleu © Joël Tribhout

Rencontre inattendue avec un singe Vervet bleu © Joël Tribhout

Et voici la suite du voyage de notre ami Joël.

Après un ultime safari aux aurores, nous prenons la direction du Swaziland appelé la petite Suisse africaine. Avec 17 363 m2 et un peu plus de 1 million d’habitants, le royaume du Swaziland est le plus petit des pays de l’hémisphère sud. Il a obtenu son indépendance en 1968 après avoir été longtemps sous protectorat britannique.

En route, nous croisons un singe du nom de Vervet bleu (Chlorocebus pygerythrus).

Un paysage animal de toute beauté au Parc Mlilwane © Joël Tribhout

Un paysage animal de toute beauté au Parc Mlilwane © Joël Tribhout

Au programme... Un safari pédestre dans la réserve privée de Mlilwane qui veut dire "Petit feu" au vu de nombreux incendies qui se propageaient les jours de foudre. C’est la réserve la plus ancienne et la plus visitée du Zwaziland. Deux heures de randonnée inoubliable, tant la diversité animale est grande.

Nous sommes des bêtes curieuses pour ces Phacochères © Joël Tribhout

Nous sommes des bêtes curieuses pour ces Phacochères © Joël Tribhout

Nous passons à une trentaine de mètres d’un Phacochère et ses petits qui nous regarde sans broncher.

Un crocodile aux dents bien affûtées © Joël Tribhout

Un crocodile aux dents bien affûtées © Joël Tribhout

Au bord de l’étang, un crocodile fait la sieste la gueule grande ouverte.

Ce chilipode a fait une mauvaise rencontre © Joël Tribhout

Ce chilipode a fait une mauvaise rencontre © Joël Tribhout

En baissant la tête, je vois une très grosse fourmi noire qui peine à tirer sa proie qui n’est autre qu’un Chilipode.

Un bousier doté d'une force herculéenne © Joël Tribhout

Un bousier doté d'une force herculéenne © Joël Tribhout

Je traîne un peu à l’arrière du groupe et je surprends ce bousier qui tel Hercule, vient de soulever cet excrément pour en découper une boule qu’il fera rouler jusqu’à son nid.

Ce termite ailé ne volera plus © Joël Tribhout

Ce termite ailé ne volera plus © Joël Tribhout

Mes yeux ne quittent plus le sol et je tombe sur une colonie de fourmis découpant méthodiquement les ailes d’un termite avant d’emporter ce qui est consommable.

Calao, ne vois-tu rien venir à l'horizon ? © Joël Tribhout

Calao, ne vois-tu rien venir à l'horizon ? © Joël Tribhout

Je ne sais plus où donner du regard. Tout en haut d’une branche un Calao leucomèle fait le guet.

Drôle de façon de construire son nid © Joël Tribhout

Drôle de façon de construire son nid © Joël Tribhout

Sur le chemin du retour des Tisserins sont en pleine construction de leurs nids.

Danses zoulou  © Joël Tribhout

Danses zoulou © Joël Tribhout

La journée se termine par un spectacle de danses traditionnelles Zoulou dans un Kraal traditionnel entièrement reconstitué.

Habit très coloré pour ce criquet © Joël Tribhout

Habit très coloré pour ce criquet © Joël Tribhout

Le lendemain c’est un tout autre décor qui nous attend. Avant de partir, je suis sous le charme d’un magnifique criquet coloré appelé Dictyophorus Spumans. Je m’approche comme d’habitude à 1 cm pour immortaliser cette rencontre. Craintif, il se cache sous la large feuille d’Aloe verra. Je suis patient. Peut-être en confiance, il se laisse enfin photographier deux fois.

Mammifère semi-aquatique d'Afrique du Sud © Joël Tribhout

Mammifère semi-aquatique d'Afrique du Sud © Joël Tribhout

Je serai bien resté en sa compagnie mais nous devons partir pour un safari aquatique sur la lagune de Sainte Lucie, ville située au bord de l’Océan Indien. Cette merveille naturelle est classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Les hippopotames seront les vedettes de cette croisière.

Des fruits succulents © Joël Tribhout

Des fruits succulents © Joël Tribhout

Trois heures de route plus tard et après un arrêt pour une dégustation de fruits frais à l’ombre d’un splendide jacaranda.

Une dégustation colorée à l'Africa Café © Joël Tribhout

Une dégustation colorée à l'Africa Café © Joël Tribhout

Nous prenons l’avion à Durban à destination de Cape Town qui sera la dernière étape de ce voyage. A notre arrivée, nous nous dirigeons au restaurant "The Africa Café", pour un dîner de spécialités du continent africain.

Une colonie de phoques se fait dorer au soleil © Joël Tribhout

Une colonie de phoques se fait dorer au soleil © Joël Tribhout

Le premier jour, nous allons découvrir le Cap de Bonne Espérance. C’est une mince bande de terre rocheuse qui borde l’océan avec un enchevêtrement de routes longeant des à-pics impressionnants parsemée de nombreuses criques de sable fin. La route panoramique nous mène d’abord à Hout Bay, un charmant village de pêcheurs. Le vent souffle fort mais nous partons quand même pour une croisière à l’île aux phoques. Le spectacle nous laisse bouches bées. Ils sont des centaines, avec leurs petits à se dorer au soleil.

Cape de Bonne Espérance, pointe de l'Afrique du Sud © Joël Tribhout

Cape de Bonne Espérance, pointe de l'Afrique du Sud © Joël Tribhout

Après un délicieux repas de poissons, nous voici au Cap de Bonne Espérance pour visiter la réserve naturelle qui fut fondée en 1939 afin de préserver la faune, la flore et les paysages de la pointe sud de la péninsule. Le vent est toujours présent. Au bout de la route se trouve Cape Point. Nous marchons un quart d'heure pour arriver à la pointe de l’Afrique. C’est ici où se mêlent les océans Atlantique et Indien. En regardant l’horizon, on peut imaginer sur sa droite l’Amérique du Sud, sur sa gauche l’Australie et droit devant les étendues du continent antarctique. Le lieu est somptueux.

Bébé manchot en pleine mue © Joël Tribhout

Bébé manchot en pleine mue © Joël Tribhout

Sur le chemin du retour nous nous arrêtons à Boulders Beach pour observer une colonie de manchots.

Le port de Cape Town © Joël Tribhout

Le port de Cape Town © Joël Tribhout

Pour terminer en beauté cette première journée, nous embarquons pour une mini croisière dans la baie du Cap au coucher du soleil. Nos yeux pétillent et nos verres aussi.  

Couleurs africaines au Quartier Malais © Joël Tribhout

Couleurs africaines au Quartier Malais © Joël Tribhout

Le dernier jour est consacré à la visite de Cape Town. C’est une ville à dimension humaine où la mer côtoie la montagne. L’une des principales rues est Adderley Street avec ses nombreux bâtiments officiels, musées, monuments historiques et religieux.

Nous prenons de la hauteur pour visiter le quartier malais ou "Bo-Kaap" qui se distingue par ses maisons aux couleurs vives. La visite se termine par une dégustation de samossas.

Vue sur Cape Town depuis Table Montain © Joël Tribhout

Vue sur Cape Town depuis Table Montain © Joël Tribhout

Le temps est exceptionnel et nous prenons place en télécabine pour Table Mountain. Nous voici tout en haut de cette énorme masse de schiste, de granit et de grès quartzeux qui domine la ville du haut de ses 1000 mètres. Du sommet, nous sommes subjugués par les superbes panoramas sur la ville, la péninsule et les deux océans.

Le Daman des rochers peu farouche devant l'objectif © Joël Tribhout

Le Daman des rochers peu farouche devant l'objectif © Joël Tribhout

De nombreux Procavias capensis, appelés aussi Daman des rochers, une espèce de mammifère de l’ordre des Hyracoidea. Ils se pressent devant l’objectif en toute confiance.  

Un lézard de la famille des Agames bien accroché à la paroi © Joël Tribhout

Un lézard de la famille des Agames bien accroché à la paroi © Joël Tribhout

Plus méfiant est un gros lézard, vraisemblablement Agama atra.

Un moment unique dans ce parc botanique © Joël Tribhout

Un moment unique dans ce parc botanique © Joël Tribhout

La dernière visite de ce voyage est consacrée au jardin botanique national Kirstenbosch. Le lieu est magique et d’une grandiose beauté. Ces jardins couvrent une trentaine d’hectares. Propriété de Cecil Rhodes jusqu’en 1902, l’Etat récupère alors ces lieux qui eurent, les premiers au monde, la vocation de préserver les végétaux. On compte plus de 9000 espèces aux parfums enivrants. Nous serions bien restés la journée dans cette beauté sauvage.

Passerelle d'observation © Joël Tribhout

Passerelle d'observation © Joël Tribhout

Une passerelle nous emmène au-dessus de la canopée pour découvrir un paysage époustouflant.

Ibis hagedash © Joël Tribhout

Ibis hagedash © Joël Tribhout

Caché dans la végétation, je surprend un Ibis hagedash (Bostrychia hagedash) qui joue à cache-cache avec moi.

Chenille de la Phalène du Cap © Joël Tribhout

Chenille de la Phalène du Cap © Joël Tribhout

Je me demande si je vais trouver mon ultime insecte avant de revenir en France ? Par chance sur un tronc voici une très belle chenille avec sur sa tête une touffe de poils rose. C'est la chenille de la Phalène du Cap (Eutricha capensis).

Ouette d’Egypte © Joël Tribhout

Ouette d’Egypte © Joël Tribhout

Ce bain nature et cette très belle aventure en Afrique du Sud se terminent au bord d’un étang par une dernière photo d’une très colorée Ouette d’Egypte.

Photos et Texte de Joël Tribhout

Voir les commentaires

Repost0

Publié le 6 Mai 2020

la fourmi creuse son trou ©Michel Huyvaert

la fourmi creuse son trou ©Michel Huyvaert

Encore confiné jusqu'au 11 mai, ensuite je pourrai aller un peu plus loin photographier mes chers insectes.

J'ai observé l'installation d'une fourmilière dans une partie sablonneuse du territoire que j'ai la permission d'explorer.

la fourmi charrie des débris végétaux ©Michel Huyvaert

la fourmi charrie des débris végétaux ©Michel Huyvaert

Très intéressant de voir le creusement et le transport des déblais par les fourmis à l'aide de leurs mandibules puissantes.

la fourmi évacue un fragment de plastique ©Michel Huyvaert

la fourmi évacue un fragment de plastique ©Michel Huyvaert

Elles évacuent aussi les matériaux non désirés dans leurs galeries comme des fragments de plastiques. Un chantier à suivre...

Abeille sauvage ©Michel Huyvaert

Abeille sauvage ©Michel Huyvaert

Et voici une abeille sauvage, est-ce bien une Osmie cornue ?

L'aurore ©Michel Huyvaert

L'aurore ©Michel Huyvaert

Là pas de problème c'est l'Aurore. Anthochoris cardamines, un mâle reconnaissable par ses bouts d'ailes de couleur orange.

Le festin des gendarmes ©Michel Huyvaert

Le festin des gendarmes ©Michel Huyvaert

Ici une escouade de gendarmes (Pyrrhocoris apterus) est en train de se régaler d'un insecte qui pourrait bien être un hanneton. Ces punaises sont friandes de débris végétaux ou d'insectes morts. Les gendarmes sont partout et il est difficile de ne pas les voir dans nos jardins et sur les chemins.

Une Tortue, la petite ou la grande ©Michel Huyvaert

Une Tortue, la petite ou la grande ©Michel Huyvaert

Ce papillon est une Tortue, moi je dis que c'est la Grande, Nymphalis polychloros, Roger dit que c'est la Petite, Aglais urticae. Qui nous départagera.

Punaise des bois ©Michel Huyvaert

Punaise des bois ©Michel Huyvaert

Je crois bien que c'est la Punaise du bouleau, Elasmostethus interstinctus, mais je ne donnerai mon arbre à couper ; il y a beaucoup d'espèces de punaises dans la famille des Pentatomidae, qu'on appelle communément Punaises des bois.

Le Tircis ©Michel Huyvaert

Le Tircis ©Michel Huyvaert

Et pour finir un Tircis, Pararge aegeria, que l'on rencontre sur les chemins en lisière des bois.

Comme vous le constatez ici, il est possible de photographier de nombreux insectes même pendant le confinement et je vous donne rendez-vous le 1er juin pour le lancement de le concours photo "Insectes de France" organisé par l'Agrion de l'Oise.

Voir les commentaires

Repost0